Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
"Sur le fond, notre diagnostic sur les injustices du système de retraite actuel n'a pas changé", expliquait récemment Laurent Pietraszewski, le secrétaire d'Etat en charge de la réforme des solidarités intergénérationnelles de France, dont les propos sont repris par Le Figaro. "Nous avons toujours le même objectif de créer un système de retraites universel à points", poursuit-il d'ailleurs. Un choix qui n'a rien de particulièrement surprenant, tant il apparaît qu'Emmanuel Macron est attaché à son projet, l'une de ses plus importantes promesses de campagne. Elle pourrait d'ailleurs jouer un rôle décisif dans sa potentielle réélection prochaine, en 2022.
Problème ? Une majorité des Françaises et des Français déclarent ne plus en vouloir. Déjà à l'origine la "mère des réformes" était particulièrement contestée. Emmanuel Macron avait dû opter pour un recours au 49-3, dans le seul objectif de faire passer le texte en première lecture à l'Assemblée nationale. Aujourd'hui encore, résume le quotidien national, les électeurs ne sont pas pour le projet de réforme. "Au mieux sont-ils d'accord pour une version moins volontariste qui consisterait à passer à un système à trois régimes", écrivent nos confrères.
Réforme des retraites : mais que prépare le gouvernement ?
Tout cela n'empêche pas le gouvernement de travailler corps et âmes à sa réforme des retraites. Certains membres de l'équipe exécutive de Jean Castex se sont d'ailleurs longuement exprimés sur la question, note le site spécialisé Mieux Vivre votre Argent. Le Premier ministre lui même a été on ne peut plus clair : s'il a mis un peu d'eau dans son vin, il n'entend pas ne pas mener à terme ce projet essentiel. Quand bien même il ne s'agit pas, aujourd'hui, d'une priorité...
Laurent Pietraszewski explique quand aura lieu la réforme des retraites
Pour l'heure, affirme Laurent Pietraszewski, l'urgence est ailleurs. Et lui de détailler les objectifs plus urgent du gouvernement, au micro de BFMTV ; au premier rang desquels "l'emploi", qu'il conviendrait de favoriser.
"La réforme des retraites est une priorité, simplement, on aura le temps de faire tout cela dans quelques mois lorsque nous aurons bien avancé sur la crise économique et sociale", insiste-t-il, sur le plateau de BFM Business. Il entend "permettre à nos 750 000 jeunes qui sortent du système de formation initiale de rentrer dans l'emploi" mais à tout de même pris le temps de détailler quelques unes des pistes envisagées par les ministres.
Mais avant de se lancer dans un nouveau combat, le gouvernement attend un document important, qui ne devrait plus tarder : le dernier rapport du Conseil d'orientation des Retraites (COR). L'organisme doit le rendre le 15 octobre 2020.
Le gouvernement va-t-il reculer ?
"Munis de ces éléments, nous serons en situation d'échanger avec les partenaires sociaux sur ce qu'il convient de faire pour maintenir notre système le plus proche de l'équilibre", a déclaré Laurent Pietraszewski, qui ne laisse que peu de place au doute : le volet financier demeure essentiel dans le projet du gouvernement.
Et lui de rappeler qu'il faudra, en priorité combler le "déficit structurel de 3-4 milliards d'euros" constatée cette année. Avant de nuancer : "Les questions budgétaires se poseront au moment où il sera opportun de les poser".