
L’enquête pour retrouver le meurtrier de Louise, 11 ans, se poursuit. Actuellement, quatre personnes dont le principal suspect, un homme âgé de 23 ans, sont en garde à vue.
Dans l'attente du vote d'un budget à l'Assemblée nationale, les barèmes des tranches d'imposition sur les droits de succession et de donation restent les mêmes qu'en 2024. Il y aura toutefois de petits changements qui ont déjà été actés mais qui ne concernent que des cas très précis, rapporte Le Figaro.
Avant de penser à l'héritage, il faut organiser les obsèques. A cet effet, la somme qu'il est permis de prélever sur le compte en banque du défunt passe de 5 000 euros à 5 910 euros au maximum. Si les liquidités ne sont pas suffisantes (un enterrement comme une crémation coûtent en moyenne 4 000 à 4 500 euros), ce sont les héritiers qui devront payer les frais. Dans ce cas, ils pourront déduire jusqu'à 1 500 euros du montant de la succession.
Nous vous dévoilions il y a peu les nouveaux montants du minimum vieillesse, l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées), pour l'année 2025. Il y aussi du changement de ce côté là mais au niveau de la succession : depuis le 1 er janvier, tout ce qui ne dépasse pas 107 616,60 euros, au lieu de 105 300 euros en 2024, ne peut faire l'objet d'une demande de recouvrement par la Caisse de retraite ou l'Etat. C'est beaucoup moins souple dans les départements d'outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Réunion), où le plafond à ne pas dépasser est porté à 150 000 euros jusqu'au 31 décembre 2009 (article L815-13 du Code de la Sécurité sociale)...
Des réductions existantes restent en vigueur pour 2025. Ce sont les suivantes :
Pour les droits de succession et de donation "en ligne directe", c'est-à-dire de parent à enfant, il n'y a rien à payer en dessous de 100 000 euros. Pour la donation seule de grand-parent à petit-enfant, il n'y a rien à payer en dessous de 31 865 euros et 5 310 euros entre arrière-grand-parent et arrière-petit-enfant. S'il s'agit d'un don d'argent, les bénéficiaires (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants majeurs) profitent d'un abattement supplémentaire de 31 865 euros si la personne a moins de 80 ans.
Les taux d'imposition 2025 sur les droits de succession et de donation en ligne directe après abattement :
Les taux d'imposition au 1 er janvier 2024 (toujours valables) sur les droits de donation après abattement de 80 724 euros entre époux et partenaires pacsés (le conjoint survivant étant exonéré à 100 % de droits succession) :
Les taux d'imposition 2025 sur les droits de donation et de succession entre frères et soeurs après abattement de 15 932 euros :
Le Figaro rappelle qu'une exonération totale est accordée si "l’héritier est célibataire, veuf ou divorcé ou séparé de corps, s’il a plus de 50 ans ou est atteint d’une infirmité lui interdisant de travailler et a été domicilié avec le défunt pendant les 5 années précédant le décès."
Pour les droits de succession et de donation entre parents jusqu’au 4 e degré inclus, il n'y a rien à payer si le destinataire est un neveu ou une nièce, en dessous de 7 967 euros. S'il s'agit d'un autre parent et uniquement pour une succession, l'abattement est réduit à 1 594 euros. S'il s'agit d'un don d'argent, les bénéficiaires (neveux et nièces majeurs ou petits-neveux et petites-nièces majeurs*) profitent d'un abattement supplémentaire de 31 865 euros si la personne a moins de 80 ans.
Dans ces cas en 2025, un taux unique de 55 % est appliqué sur tout ce qui dépasse les abattements.
*Les grands-oncles et grands-tantes doivent être sans descendance. Le parent du donataire, neveu ou nièce du donateur, doit être décédé, précise le quotidien.
Enfin, le taux d'imposition des droits de succession et de donation 2025 à un tiers et à des parents au-delà du 4 e degré est de 60 % après abattement de... 1 594 euros.