Meurtre de Lola : ce que l'on sait des examens psychiatriques passés par la suspecteIllustrationIstock
Dahbia B., 24 ans, a été mise en examen pour meurtre aggravé et viol sur mineur de moins de 15 ans après la découverte du corps sans vie de Lola, 12 ans, dans le 19ème arrondissement de Paris. Placée à l'isolement à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), la suspecte a passé ses premiers examens psychiatriques.

Derrière les murs de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), Dahbia B., 24 ans, est placée à l'isolement.  La jeune femme est mise en examen pour le meurtre aggravé et le viol de Lola, 12 ans, dont la dépouille a été retrouvée dans une malle vendredi 14 octobre au soir, dans le hall d'un immeuble du 19ème arrondissement de Paris.

Selon les informations d'Europe 1, qui a pu s'entretenir avec Magali Bodon-Bruzel, cheffe du pôle des services psychiatriques de l'établissement pénitentiaire, la suspecte a suivi le même parcours médical que les autres détenues. 

Dès son arrivée en détention, Dahbia B. a été prise en charge et examinée par les médecins de la prison. Si l'on ne connaît pas encore les résultats de ce dépistage des troubles psychiatriques, nos confrères nuancent : "En tout cas, si un trouble avait été détecté, la détenue aurait été prise en charge. En cas d'incapacité à prendre son traitement elle-même, elle serait isolée ailleurs", peut-on lire dans les colonnes d'Europe 1.

De nouveaux examens psychiatriques à venir

Selon Magali Bodon-Bruzel, les détenues incapables de prendre leur traitement seules sont placées dans des cellules à proximité du poste de soins, et sont visitées plusieurs fois par jour par les médecins. En outre, ces détenues reçoivent leur traitement de la main à la main. "En détention ordinaire, le traitement leur est donné une fois par semaine dans une pochette", articule la cheffe du service psychiatrie. 

Dans le cadre de l'information judiciaire, la tortionnaire présumée de la petite Lola sera à nouveau examinée, cette fois par un psychiatre et un psychologue, entre autes pour déterminer sa responsabilité pénale dans le crime dont elle est suspectée. Pour rappel, Dahbia B. bénéficie, à ce stade, de la présomption d'innocence.