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Le corps de Justine Vayrac, portée disparue ce week-end, a été retrouvé ce jeudi suite aux aveux du principal suspect de l’affaire, Lucas L. On sait qu’elle a passé sa soirée de samedi dernier à "La Charrette", une boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde. Durant les dernières heures de sa garde à vue, le principal suspect a avoué l’avoir tuée d’un unique coup de poing, selon ses dires.
Lucas l. a donc été mis en examen pour viol, séquestration et meurtre et placé en détention provisoire. Il encourt la prison à perpétuité.
Le témoin-clef de cette affaire, Théo, un ami de la victime, a permis de diriger les enquêteurs sur la piste du suspect. Il était lui-même présent à la soirée fatale de samedi soir.
La dernière fois qu’il voit Justine, elle est en compagnie de Lucas L. sur le parking de la discothèque. Ils sait qu'ils se connaissaient. Mais lorsque Théo revient quelques temps plus tard pour s’assurer qu’elle va bien, ils sont déjà partis. Théo contacte alors Lucas, qui lui affirme que Justine serait partie retrouver quelqu’un d’autre, comme le rapporte BFMTV. Le lendemain matin, lorsque le compagnon et la mère de la victime se trouvent sans nouvelles, ils tirent la sonnette d’alarme et un appel à témoins est lancé.
Avant les aveux du suspect, les policiers ont procédé à une perquisition du domicile de Lucas, y découvrant le sac à main calciné de la victime. Ils ont également constaté des traces de sang à l’intérieur du domicile ainsi que sur le levier de vitesse de sa voiture. Le suspect a expliqué aux policiers avoir enterré le corps de la victime dans une forêt attenante, et utilisé un engin agricole pour creuser la terre, d’après BFMTV.
Voici donc les différents éléments qui restent incertains dans l’affaire du meurtre dramatique de la jeune femme de 20 ans.
Le potentiel mobile de Lucas L. reste très flou. Certains spéculent qu’une frustration amoureuse aurait motivé le tueur à commettre l’irréparable, selon La Dépêche.
En garde-à-vue, le suspect Lucas L. aurait admis "un coup de poing" fatal.
Mais sur le coprs de la victime, les experts ont constaté de nombreuses marques, qui témoignent d’un traitement bien plus violent qu’un "simple" coup de poing.
De nombreuses traces de coups ont été retrouvées sur son visage, dont un porté avec une arme contondante, d’après Europe 1.
Le mystère plane donc encore sur les causes exactes du décès de Justine, mystère qui devrait être au moins en partie levé après l’obtention des résultats de l’autopsie.
Vers 3 heures du matin, la jeune mère de famille serait sortie sur le parking de la boîte prendre l’air, car elle ne se sentait pas bien. D’après Théo, le témoin-clef dans cette affaire, elle aurait également vomi un peu plus tôt.
Ces éléments ne seraient pas si inquiétants si le témoin ne s’était pas également souvenu avoir vu Lucas L. servir un verre de champagne à la victime, et de Justine se plaignant du goût étrange de la boisson, selon Le Figaro. Théo lui aurait par conséquent proposé d’échanger, et a ingérer un quart du verre sans aucune conséquence sur son état physique.
Justine elle-même aurait répété à son ami qu'elle pensait avoir été droguée. Lucas aurait rétorqué qu’elle était certainement en train de vomir ce qu’on lui avait fait ingérer…
L’autopsie devrait également permettre de lever le voile sur cet aspect.
D’après Closer, Lucas L. aurait, au cours de sa garde à vue, avoué avoir violé Justine "sous la contrainte d'un tiers", avant de se rétracter…
Le contexte (la présence de drogues, le "fond de discothèque et d’alcool" évoqué par l’avocat du suspect), et tout simplement l’état de la victime peu avant les faits supposés peuvent être considérés comme des facteurs aggravants, faisant pencher la balance du côté du viol…
L'autopsie de la victime devrait permettre d'éclaircir ce point.
Lucas L. placé en détention provisoire, fera sous peu l’objet d’expertises psychologiques et psychiatriques. Diverses personnes témoignent cependant du fait que le suspect serait quelqu’un de "normal", d’ "équilibré" même. Son avocat soutien vouloir tester la théorie d’ "explications techniques" concernant son passage à l’acte…