île-de-France : un mystérieux édifice religieux au coeur de la forêt intrigueIllustrationIstock
Une curieuse construction religieuse intrigue les promeneurs dans la forêt de Vélizy-Villacoublay (Yvelines). Croix chrétienne incrustée dans l'écorce, enclos... Que sait-on de cet édifice et de son auteur ?

Une forêt située entre Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et Meudon (Hauts-de-Seine) est actuellement au coeur d'une énigme mystique. Comme le relate 20 minutes, cette zone boisée attire bien des promeneurs curieux depuis l'apparition d'un édifice religieux entre les arbres. Il s'agit d'un très grand enclos, délimité par une sorte de mur à base de branches, de rondins et de troncs. À l'intérieur de cette arène, le sol a été nettoyé et un chêne porte une croix chrétienne. Le signe religieux, peint en blanc, aurait été incrusté dans l'écorce de l'arbre.

Magalie, membre de la paroisse de Vélizy, s'est confiée dans les colonnes du Parisien. "Depuis quelques jours, on voit ça passer sur les réseaux sociaux, mais aucun de nos fidèles ne nous en parle", livre-t-elle. Du côté des promeneurs, le quotidien francilien a recueilli des avis mitigés. Si l'une a l'impression de trouver un enclos pour les chevaux, l'autre parle d'espace de recueillement. D'après Sylvie, une promeneuse retraitée, d'autres croix étaient présentes, mais auraient été volées. "Il y en avait trois de plus, elles ont toutes disparu", explique-t-elle.

Un habitant de Meudon serait à l'origine de l'édifice religieux

D'après les rumeurs, un seul homme serait à l'origine de cette création. Dans les colonnes du Courrier des Yvelines, le maire de Vélizy-Villacoublay nous en dit plus sur cette personne : "D’après les gens qui ont vu cet homme, il viendrait de manière très aléatoire pour entretenir son édifice. Il habiterait Meudon. On raconte qu’il vénère l’endroit. Il a dit qu’il y aurait eu un miracle ici. Il aurait commencé son œuvre en mars. Ce qui est certain, c’est que c’est assez original. Et qu’il ne fait de mal à personne". "Une fois, il m’a même distribué quelques images d’icônes orthodoxes", confie de son côté Sylvie au Parisien.