Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
"Dès qu'on les ouvre, elles commencent à collecter et partager les données avec des tierces parties", s'indigne l'ONG Noyb pour "None of your business", soit : "Ce ne sont pas vos affaires" d ans un communiqué, relaie le journal La Provence, dans un article sur le sujet.
3 applications dans le viseur
Les utilisateurs, poursuit l'ONG : "n'ont même pas le choix d'approuver ou d'empêcher ce partage" qui a pour but d'établir leur profil afin de personnaliser les publicités et donc d'accroître les recettes des compagnies concernées.
Son fondateur Max Schrems est devenu une figure connue du monde de la tech, a engagé des procédures contre la chaîne de magasins culturels Fnac, le site d'annonces immobilières SeLoger et MyFitnessPal, filiale de l'équipementier sportif américain Under Armour.
"Toute application doit demander votre accord pour suivre vos traces"
L'association d'origine viennoise a demandé à la Cnil, gardienne des données personnelles des Français, d'ordonner "la suppression de l'ensemble des données illégalement traitées".
"Au vu de la gravité des allégations et du grand nombre de personnes potentiellement affectées", Noyb appelle aussi à infliger une amende aux trois entreprises.
"Toute application doit demander votre accord pour suivre vos traces", insiste Ala Krinickyté, avocate de l'association. Elle évoque "un problème répandu dans l'environnement des applications mobiles".
C'est d'ailleurs une des priorités de la Cnil qui a lancé en juillet une consultation publique, notant que "l'utilisation des ces applications permet le traitement de grandes quantités de données personnelles qui n'existent pas ou peu sur les terminaux fixes, comme la géolocalisation ou l' accès à un carnet de contacts...".