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Patrimoine : les 12 nouveaux lauréats du programme “Patrimoine naturel et Biodiversité” dévoilés
Depuis sa création en 2009, la Fondation du patrimoine lutte contre l’érosion de la biodiversité et le changement climatique en France. Depuis 14 ans, elle a déjà soutenu près de 350 projets.

Le programme “Patrimoine naturel et Biodiversité” de la Fondation du patrimoine apporte un soutien financier à des projets de préservation, de sauvegarde ou d’éco-restauration de patrimoine, d'espaces naturels fragiles ou accueillant de la biodiversité. Les candidatures sont déposées au préalable auprès des délégations régionales de la Fondation, principalement composées de bénévoles et de salariés. Si le projet est retenu, elles sont ensuite soumises au comité de sélection national, composé de représentants de la Fondation du patrimoine et de personnalités extérieures. Pour cette édition, le jury était composé de professionnels comme la directrice de l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles Alexandra Bonnet, le vice-président de Maisons Paysannes de France et administrateur de la Fondation du patrimoine Guy Sallavuard, ou encore de l’ancien directeur de la Fédération des Parcs naturels régionaux, Pierre Weick.

La sauvegarde de la biodiversité comme fil conducteur 

Avec le soutien de mécènes comme Primagaz, le programme valorise trois champs d’action : “Patrimoine bâti plus vert”, “Biodiversité, parcs et jardins” et “Espaces naturels, littoraux et biodiversité”. Cette année, 12 nouveaux lauréats dont les fours à Chaux de Cavigny dans la Manche ou le puy d’Aubière dans le Puy-de-Dôme, se partagent une enveloppe de 600 000 euros

Si vous possédez ou êtes gestionnaire d'un bien éligible au programme, vous pouvez vous rapprocher de la délégation locale de la Fondation du patrimoine de votre région ou consulter la page internet du programme. La prochaine sélection est prévue à l’automne 2024. Découvrez les 12 lauréats de cette dernière édition. 

Vidéo du jour

13 000 euros d’aide pour les étangs de Saint-Joseph-de-Rivière en Isère

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13 000 euros d’aide pour les étangs de Saint-Joseph-de-Rivière en Isère

Considérés comme un lieu d’escale pour les oiseaux migrateurs, ces étangs n’ont jamais fait l’objet de travaux complets depuis leur création en 1993. Ils nécessitent aujourd’hui un programme de remise en état très important.

50 000 euros pour l’Espace naturel sensible du Puy d’Aubière dans le Puy-de-Dôme

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50 000 euros pour l’Espace naturel sensible du Puy d’Aubière dans le Puy-de-Dôme

Anciennement utilisé pour la viticulture et l’arboriculture, la vigne a aujourd’hui presque intégralement disparu. 663 espèces animales ont été identifiées sur les lieux, dont plusieurs protégées au niveau national en plus des 141 caves qui servent de refuge aux chiroptères dont le grand Rhinolophe (sur liste rouge).

80 000 euros pour éco-restaurer l’ancienne école d’Échevannes dans le Doubs

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80 000 euros pour éco-restaurer l’ancienne école d’Échevannes dans le Doubs

Il s’agit d’une des dernières écoles Jules Ferry du Doubs.

50 000 euros pour le marais de Kerdual dans le Morbihan

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50 000 euros pour le marais de Kerdual dans le Morbihan

Le projet consiste à restaurer le marais de Kerdual et à lui redonner ses fonctionnalités écologiques. 

25 000 euros pour le marais de Fenain dans le Nord

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25 000 euros pour le marais de Fenain dans le Nord

13 plantes sur 38 ont disparu depuis 2017. L’objectif des travaux est de favoriser l’expression des herbiers aquatiques des fossés, d’adapter le marais au changement climatique et de restaurer les prairies et les mégaphorbiaies.

60 000 euros pour le domaine de la Vieille Ecluse en Seine-et-Marne

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60 000 euros pour le domaine de la Vieille Ecluse en Seine-et-Marne

Les travaux permettront notamment la diversification des milieux, la baisse de la pression de pâturage et l’aménagement en site d’exploitation pour un éleveur avec des races menacées ainsi qu'une ouverture au public.

50 000 euros pour les fours à chaux de Cavigny dans la Manche

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50 000 euros pour les fours à chaux de Cavigny dans la Manche

Pour rénover les fours qui abritent l’une des plus grandes colonies de reproduction de chauves-souris de Normandie.

22 000 euros pour les chênes du domaine impérial de Solférino dans les Landes

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22 000 euros pour les chênes du domaine impérial de Solférino dans les Landes

La replantation du mail de chênes constitue l’élément principal des travaux de requalification de l’allée du Centenaire.

80 000 euros pour le cours d’eau du Souët dans les Hautes-Pyrénées

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80 000 euros pour le cours d’eau du Souët dans les Hautes-Pyrénées

L’objectif est la réouverture du cours d’eau actuellement canalisé sur 80 mètres, pour permettre sa renaturation complète à ciel ouvert avec des berges végétalisées.

50 000 euros les mangroves en Martinique

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50 000 euros les mangroves en Martinique

Pour restaurer deux zones de 5 000 m2 de mangroves dégradées en Martinique, sur les côtes Atlantique (Robert) et Caraïbe (Diamant), notamment à cause de l’urbanisation, la présence de macrodéchets et les échouages de sargasses (algues).

70 000 euros pour le marais de la Grange en Maine-et-Loire

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70 000 euros pour le marais de la Grange en Maine-et-Loire

Ce site qui recense plus de 17 espaces patrimoniaux dont 8 classés vulnérables dans le Massif armoricain doit être préservé. 

50 000 euros pour le Parc et jardin du carmel d’Avignon dans le Vaucluse

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50 000 euros pour le Parc et jardin du carmel d’Avignon dans le Vaucluse

La restauration consiste à perpétuer ses usages récréatifs et productifs tels qu’ils existaient du temps des sœurs carmélites, avec un verger ou encore un espace de plantes aromatiques et médicinales.

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