Lundi vert : l'astuce pour faire des économies IllustrationAdobe Stock
Le lundi vert est un concept aux multiples avantages qui gagnerait à se répandre. Les bénéfices d'une telle habitude sont à la fois d'ordre financier, environnemental mais aussi sanitaire. Découvrez de quoi il s'agit.

Depuis le début de l’année 2022, l’inflation fait rage en France. Faire ses courses coûte de plus en plus cher et les caddies sont de moins en moins remplis. Face à cette situation, de nombreux Français ont été obligés d’adapter leurs habitudes de consommation, en achetant moins ou différemment.

Mais de nombreuses personnes ne savent pas que consommer, et comment, pour pouvoir réduire leurs dépenses alimentaires. Dans ce sens, l'une des techniques qui se répand de plus en plus est de  diminuer sa consommation de viande.

En effet, la viande rouge est particulièrement chère et, de plus, elle n’est pas spécialement bonne pour la santé, ce qui fait qu’il est préférable, selon l'Institut National du Cancer, de se limiter à 500g par semaine.

Mais une autre astuce permet de réduire plus naturellement sa consommation de viande, rouge comme blanche, pour faire du bien à son corps, son portefeuille mais aussi à la planète.

Le lundi vert : cette méthode pour diminuer sa consommation de viande

Et si vous renonciez à manger de la viande le lundi ? C’est ce que propose le concept du lundi vert. Il permettrait à chacun de réduire ses dépenses alimentaires mais aussi de protéger la planète.

"On sait que l’élevage contribue de manière significative au changement climatique, assure directeur de recherche à l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et initiateur, avec le psychologue Laurent bègue-Shankland, du concept du lundi vert en France, dans les colonnes de Sud-Ouest. Si tous les Français mangeaient végétarien tous les lundis, soit une baisse de 15% de la consommation, on économiserait a minima autant de gaz à effets de serre que tous les vols domestiques en France en une année, c'est-à-dire 5 millions de tonnes d’équivalent CO2", poursuit le chercheur.