Inflation : 7 aliments à bannir de vos courses pour faire des économies
Pour un même panier de produits, les prix ont flambé de 15% en un an. Cette hausse pèse sur les dépenses des ménages, les poussant à faire des choix lors de leurs achats. Alors que l’inflation risque de durer jusqu’à l’été, voici les 7 aliments à bannir de votre panier de courses pour faire des économies.

Depuis l’automne 2022, les prix sont à la hausse dans les supermarchés. Selon Le Parisien, il y a un an, un panier de courses de 31 produits coûtait 100 euros. Pour les mêmes produits, le consommateur devrait débourser aujourd’hui 115 euros.

Nos confrères se sont basés sur un panier de 31 produits dont ils ont comparé les prix entre février 2022 et février 2023. D’après leur étude, le jambon blanc augmente de 20,4%, la chantilly de 38,6% et les endives de 85,4% ! Afin d’amortir cette hausse totale de 15%, il est préconisé de supprimer 7 articles de son panier de courses.

Les Français n’ont pas attendu pour d’ores et déjà limiter leurs dépenses en retirant des produits de leur chariot de courses. Pour la première fois depuis les années 1960, les Français ont réduit leur consommation alimentaire de 4,6% en 2022.

Juliette Favre, experte en produits de grande consommation à l’institut IRI, explique au Parisien "que les produits ayant une valeur faciale élevée ont baissé en volume dans les ventes. Les gens évitent certains rayons, comme celui de l’alcool, souvent cher, pour ne pas être tentés."

Au-delà de l’alcool et des produits "plaisirs", on constate que la viande, le poisson frais, les fruits et les légumes sont de plus en plus délaissés par les ménages. Pour les remplacer, ils se tournent vers des marques plus abordables, réduisent les quantités ou choisissent des produits de substitution (jambon, légumes en conserve).

Un comportement économe qui n’est pas près de s’arrêter.

Inflation : la hausse des prix durera jusqu’à l’été

Après une hausse des prix de 13,3% sur un an en janvier, celle de février devrait atteindre les 13,7% selon l’Insee. Une tendance bien installée qui devrait durer jusqu’au début de l’été. L’Insee prévoit une hausse autour des 13,3% pour le mois de juin.

Si l’on a beaucoup entendu parler d’un "mars rouge", il semblerait que l’inflation perdure bien après. Comme l’a annoncé Michel-Édouard Leclerc, le patron des centres E. Leclerc : "Ce n’est pas mars qui va être rouge mais le deuxième trimestre." Les hausses peuvent même se "répercutées jusqu’en juillet, parce qu’il faut quatre ou cinq mois" pour qu’elles atteignent les rayons des supermarchés.

"Ceux qui disent qu’il y aura une inflation à deux chiffres, jusqu’à 40 %, oublient de dire que les hausses de prix ne concerneront que certains produits mais pas l’ensemble de l’alimentation", déclare au Parisien un haut fonctionnaire du ministère de l’Economie.

Quels sont les sept produits alimentaires à bannir de sa liste de courses pour faire des économies ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessous.

Inflation alimentaire : vers une hausse de 10% dans les prochains mois ?

Dominique Schelcher, PDG de Système U, se montre pessimiste pour les mois à venir. Au micro de France Inter, il a dévoilé son scénario : "Mon pronostic malheureusement pour les mois qui viennent est de 10 % supplémentaires, malgré tous nos efforts". Une descente aux enfers pour les consommateurs, qui pourrait commencer dès ce 1er mars 2023 à l'issue des négociations entre les industriels, les producteurs et les distributeurs.

Vidéo du jour

A la fin de l'année 2023, la hausse des prix à la consommation sur les produits alimentaires pourrait atteindre les 25% sur un an. "Autant les choses étaient très justifiées tout au long de l'année dernière, avec les conséquence de la guerre en Ukraine, autant cette année, il y a une recherche d'effet d'aubaine de la part d'un certain nombre d'acteurs", a déploré le PDG de Système U. Avant de conclure : "Pourquoi continue-t-on à nous demander des hausses de prix ? Le blé est en baisse de 23 %, l'huile de 40 % sur ces derniers mois. Le beurre, le maïs, l'acier, l'aluminium, les emballages, les transports sont à la baisse".

Les légumes et salades préparés

1/7
Les légumes et salades préparés

Les carottes râpées par exemple sont vendues entre 2 et 5 euros déjà râpées et assaisonnées. Alors qu’elles coûtent 1 à 2 euros le kilos au rayon légumes, selon Le Parisien. Idem pour la salade en sachet. Il devient alors plus avantageux de privilégier plus de préparations en cuisine pour faire des économies.

La viande en barquette, hachée ou surgelée

2/7
La viande en barquette, hachée ou surgelée

La viande a vu ses prix augmentés de 25 à 30% sur un an. Dans le cas de la viande, il vaut mieux réduire sa consommation que de se tourner vers des produits de moins bonne qualité.

Les plats industriels

3/7
Les plats industriels

Comme pour les carottes râpées, les plats préparés coûtent plus chers que leurs équivalents faits maison. Les soupes de légumes, par exemple, coûte 3 euros la brique en supermarché, contre 1,5 euro le litre de soupe maison.

L’eau en bouteille

4/7
L’eau en bouteille

Prévisualisation prochaine diapositive

Voir la suite du diaporama