
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Avec le déconfinement et la réouverture des commerces non-essentiels, la consommation repart en flèche. Sera-t-elle synonyme de forte inflation ? Votre panier moyen au supermarché pourrait bien sensiblement augmenter. Certains Parisiens ont indiqué à Europe 1 qu’ils ont déjà vu "leur pouvoir d'achat diminuer".
Aux États-Unis, les prix ont déjà augmenté de 4,2% le mois dernier. Car, si les Américains consomment de nouveau, l'industrie, elle, doit faire face à diverses déconvenues : pénurie des containers pour le transport maritime ou de semi-conducteurs, pénurie de composants électroniques automobiles... L’augmentation du prix des matières premières tels que le pétrole, le cuivre ou le bois de construction n’arrangent rien. Résultat, la loi de l’offre (perturbée) et de la demande (en hausse), fait gravir les prix. En sera-t-il de même en France ?
Si, pour l’heure, l’inflation se maintient à 1,6%, elle pourrait augmenter : "Il y aura peut-être une montée de l'inflation de 2,5 à 3%, ce qui n'est pas la fin du monde. En France, on a connu pendant des années des inflations de 11 à 12%. Donc là, on est en train de pleurnicher parce qu'on en est à 1 ou 2% ? L'inflation, ce n'est pas un mal en soi. Le tout, c'est qu'elle soit limitée et qu'elle permette en réalité un mouvement naturel de l'évolution des prix", a analysé Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, au micro de la radio nationale.
Les prix pourraient toutefois bien augmenter dans les prochaines semaines, avant de se réguler. Quels sont les produits concernés ? Découvrez dans notre diaporama ci-dessus.
Faire le plein à la station essence pourrait vous coûter plus cher dans les prochaines semaines.
Si vous avez prévu de vendre votre voiture pour en acheter une neuve, attendez-vous à une hausse des prix. Il serait peut-être judicieux de remettre votre projet à plus tard, ou d’attendre des offres promotionnelles.
Production en baisse sur le bassin méditerranéen en 2020, épisode de gel et de neige en Espagne en janvier… Les prix à la production ont "explosé en un an, de l’ordre de 50 %", a indiqué Marie Saglio, présidente de la Fédération de l’industrie et du commerce des huiles d’olive (Fedico) et directrice générale de Lesieur au Parisien.
La bouteille vendue en grande surface pourrait donc être bien plus chère.
"Il est possible qu’il y ait une augmentation du prix de certaines espèces comme la langoustine sur les premières semaines" a indiqué à France 3 régions le représentant des pêcheurs artisans. Quant à la lotte, qui a perdu 40% de son prix, elle pourrait voir son tarif augmenter, si la demande augmente.
Avec l’épisode de gel qui s’est abattu sur la France au mois d’avril, la production de fruits a été gravement touchée. Comme nous l’avons décrit dans un précédent article, certains (abricots, cerises, pêches…) seront donc beaucoup plus chers cet été.