De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Du jamais vu depuis les années 1970 ! Face à sa pire crise énergétique depuis 50 ans, d’après TF1, la France et ses citoyens se préparent à un hiver particulièrement tendu. Chacun fait ses réserves dans l’attente…
C’est que les Français s’inquiètent des coupures d’électricité. La perspective de se retrouver dans le noir et sans chauffage cet hiver ne semblent pas enchanter les ménages de l’Hexagone. Alors, pour y faire face sereinement, tous achètent de quoi produire leur propre énergie.
Prix de l'électricité : les Français se ruent sur les bougies
Dans un Bricorama des Yvelines, les ventes de groupe électrogène auraient doublé en l’espace deux de mois, explique la chaîne télévisée. C'est également le cas des lampes solaires ou des bougies, solutions d'appoint idéales pour y voir malgré la nuit. “On a multiplié par quatre le chiffre d'affaires sur ces produits. C'est assez étonnant, mais on en revient au basique”, commente ainsi le directeur du magasin sur TF1.
En outre, pas sûr que les éco-gestes et la “sobriété énergétique” voulu par le président Emmanuel Macron suffisent à passer l’hiver sans coupure. Si l’énergie venait à manquer, certains départements seraient bien plus exposés aux “délestages tournants” prévues par le gouvernement…
Quels sont les départements qui risquent d’avoir des coupures d’électricité rapidement ?
La raison pour laquelle ils sont les plus exposés ? Leur consommation dantesque d’électricité est au coeur du problème. D’après les données de Data.gouv.fr, sur l’année 2020, ces derniers ont dépensé beaucoup d’énergie… Le vôtre en fait-il partie ?
Pour le savoir, Planet a réalisé le diaporama ci-dessous qui liste les départements où on consomme le plus d'électricité.
Coupure d'électricité : quelle compensation ?
Mais d'ailleurs, que sa passe-t-il vraiment en cas de coupure d'électricité ? Avez-vous droit à une compensation financière ? Selon Enedis, en temps normal, il est possible de solliciter un dédommagement après un arrêt de l'alimentation d'électricité ou de gaz. Attention, cette indemnisation d’Enedis peut être obtenue à la suite d'une coupure de courant provenant du réseau de distribution d’électricité.
Enedis précise sur son site que "dans le cas où vous auriez subi une coupure d’électricité d’une durée supérieure à 5 heures, vous bénéficiez du versement d’une somme forfaitaire de 2 € HT par kVA de puissance souscrite par tranche de 5 heures consécutives de coupure d’électricité (dans la limite de 40 tranches consécutives de 5 heures)". Cette somme d'argent sera "automatiquement versée par Enedis à votre fournisseur d’électricité qui la reportera sur une de vos factures d’électricité". Reste à savoir si ces indemnisations seront applicables cet hiver en cas de "délestages tournants" évoqués par la Première ministre. Pour rappel, il s'agit selon la RTE, "de coupures momentanées, localisées et tournantes". En pratique, ce son t des coupures qui ne durent pas plus de deux heures et qui interviennent entre 8h et 13h ou 17h30 et 20h30 et tournent sur différentes habitations à tour de rôle.
Universités : des fermetures et des cours à distance
Une sobriété énergétique qui a déjà débuté par des mesures polémiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, l'Université de Strasbourg a en effet annoncé ce lundi 19 septembre qu'elle allait fermer ses portes deux semaines supplémentaires cet hiver. "Une troisième semaine de congés de Noël début janvier et une semaine complète de cours en distanciel en février" vont être mises en place, a détaillé Michel Deneken, le président de la faculté alsacienne, dans une vidéo adressée aux étudiants et publiée sur YouTube. Après deux années de pandémie avec de nombreux cours à distance, de nombreux politiques s'insurgent de cette décision qui pèse une nouvelle fois sur les étudiants. La ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a estimé sur franceinfo au lendemain de cette annonce que les enseignements devaient perdurer "fortement en présentiel" et que le plan de sobriété énergiétique ne devait pas se faire "aux dépens des étudiants".