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Harcèlement téléphonique, prix gonflés... Les escrocs se lancent dans la vente de vins et ne reculent devant rien pour vous faire payer le prix fort. 

Tout commence par du harcèlement téléphonique

Amateurs de bonc crus, ne vous faites pas avoir ! L'arnaque au vin existe bel et bien et fait plusieurs victimes, dont la plupart sont des personnes âgées. Les malfaiteurs se font passer pour des marchands, souvent basés à Bordeaux pour mieux vendre leur "cru" à des prix exorbitants. Récemment, une octogénaire en a fait les frais.

Le prix du préjudice s'élevait à 203 euros, alors que les bouteilles achetées (du vin blanc et du champagne) ne valent que 3 à 20 euros sur le marché !  

Interrogée par France 2, Marie-France Berczi, la victime, dit avoir commandé quatre bouteilles par téléphone pour que le harcèlement téléphonique cesse. En effet, l'escroc l'a appelé près de 30 fois pendant plusieurs mois.   

Une escroquerie qui ne date pas d'hier

L'arnaque au vin est loin d'être nouvelle. En 2012, en Suisse, des cas similaires à la mésaventure de Marie-France Berczi ont été relevés. A cette époque, la victime a perdu près de 416 000 euros, après que les malfaiteurs se soient fait passer pour des vendeurs de millésimes. Ils ont également pris l'identité d'une "instance judiciaire" en indiquant à leurs "proies" qu'elles avaient été la cible d'une arnaque. Mais pour pouvoir être remboursés, ils leur demandaient une somme en contrepartie, indique La Revue du vin de France. 

Thomas Picot, avocat, donne des solutions pour éviter ce genre d'escroquerie : "Mettre fin à la conversation, ne pas rebondir, raccrocher, noter le numéro de téléphone et puis avoir recours à des services tels que Bloctel pour limiter les expositions à ce type de harcèlement", explique-t-il à France 2.