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Depuis quelques mois, des entreprises malintentionnées tentent de vendre des pompes à chaleur par le biais de méthodes douteuses. Ces offres, alléchantes à première vue, pourraient sévèrement amputer votre budget !
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Arnaque aux pompes à chaleur : des procédés trompeurs

Des bonnes affaires, qui se transforment en réel cauchemar...Trois personnes dans le Morbihan, souhaitant remplacer leur chaudière à fioul par une pompe à chaleur, en ont fait les frais, rapporte le Télégramme.

En effet, le marché, relancé en partie par l’Etat avec la mise en place des éco-prêts à taux zéro, les éco-primes, ou encore par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), attire de nombreuses entreprises malveillantes.Depuis quelques mois, des méthodes peu scrupuleuses sont ainsi employées par les commerciaux.

Leur but ? Vous mettre en confiance, vous appâter avec de fortes remises, et vous faire signer un bon de commande...à votre insu.

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Arnaque aux pompes à chaleur : un document qui en cache un autre

C’est ce qui est arrivé à Christophe(*), proche de la retraite au profil écolo , ayant quelques soucis avec sa chaudière, relate le Télégramme.

Contacté en septembre dernier par un commercial qui "donnait l’impression de connaître son sujet", il décide de le recevoir le 17 décembre. Amadoué par son professionnalisme apparent, il signe un document. "Il m’a dit que c’était pour vérifier que mon dossier soit éligible aux différentes aides".

Problème, ce papier est en réalité un bon de commande. Sa signature enclenche donc le délai de rétractation de quatorze jours, sans que Christophe ne s’en doute.

Quelques jours plus tard, une très mauvaise surprise l’attend…

Arnaque aux pompes à chaleur : l’UFC-Que-Choisir monte au créneau

Le 3 janvier, il découvre la supercherie : l’entreprise avec laquelle il a traité lui indique qu’il sera livré avant le 17 janvier. "J’ai compris que quelque chose n’allait pas. Il m’a rapidement expliqué que je pouvais annuler cette livraison si je le voulais". Effectivement, cela reste une possibilité. Mais il lui faut alors verser 30% du montant total, soit 8000 euros !

Inquiet, Christophe décide de contacter l’UFC-Que-Choisir le 14 janvier. L’association, par le biais d’un long courrier dévoilant les anomalies du procédé employé, est parvenue à annuler le contrat.

"Les inscriptions au dos du bon de rétractation, l’inexistence de l’accréditation nécessaire au commercial pour faire signer un crédit, et plusieurs détails techniques ont permis d’établir ce dossier. Il faut se méfier des logos qui semblent officiels, et des offres trop alléchantes. Sinon, il va y avoir d’autres arnaques, c’est sûr !", prévient Gilbert Bordier, un des bénévoles de UFC-Que-Choisir, à Vannes.

Pour ne pas vous aussi tomber dans le panneau, prêtez donc attention à l’ensemble de ces éléments.

(*) Le prénom a été modifié