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Fiers d’être Corse ou opposés au futur projet d’aéroport, les automobilistes sont nombreux à décorer leur voiture avec des autocollants. Certains sont humoristiques, d’autres simplement décoratifs. Apparus dans les années 60, les stickers sont des supports adhésifs, comprenant un texte ou des images. Quelle meilleure surface que la carrosserie lisse de son véhicule ?
Hormis les classiques "A l’aise Breizh" ou "Normandie, fort et vert", on retrouve fréquemment les mêmes autoadhésifs sur les voitures. Il y en a un en particulier auquel on ne peut échapper : le macaron A. Chaque jeune conducteur est dans l’obligation de le coller sur sa voiture pour signifier son statut d’apprenti. La lettre doit être inscrite en rouge sur un rond blanc. En cas d’absence du macaron, le jeune conducteur s’expose à une amende forfaitaire de 35 €.
Autre sticker collé à l’arrière de milliers de voitures : l’autocollant "Bébé à bord". Non obligatoire, il ne répond à aucune une réglementation. Né au milieu des années 1980 aux États-Unis, cet autoadhésif invite simplement les automobilistes à plus de vigilance, rapportent nos confrères de Ouest-France. Il peut également alerter sur une conduite plutôt lente de la part du propriétaire du véhicule.
Coller un sticker sur sa voiture est parfaitement légal. Mais, la loi impose toute de même certaines limites. Quels sont les 5 cas où la loi interdit les autocollants sur les voitures ?
La loi du 29 décembre 1979 impose qu’aucun autocollant ne gêne la visibilité du conducteur. L’article R316-1 du Code de la route stipule que "tout véhicule à moteur (…) doit être construit ou équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur, vers l’avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté."
Exceptions faites, bien sûr, des vignettes Crit’air, des abonnements de stationnement, de la vignette télépéage, etc.
Pour les mêmes raisons, il est interdit de placer un autocollant sur son rétroviseur. "Les vitres du pare-brise et les vitres latérales avant côté conducteur et côté passager doivent en outre avoir une transparence suffisante", indique l’article R316-3 du Code de la route.
La loi du 9 février 2009 réglemente le cas des plaques d’immatriculation. "Vous n’avez pas le droit de modifier votre plaque ou d’y ajouter un élément, en particulier à la place de l’identifiant territorial", explique le ministère de l’intérieur. Modifier sa plaque minéralogique est passible d’une amende de 135 euros.
Un automobiliste peut circuler librement avec un sticker aux couleurs de son parti politique ou de sa religion. Mais ces messages ne doivent pas être haineux. La loi n° 79-1 150 du 29 décembre 1979 vise à favoriser la bonne entente entre les usagers de la route. Les autoadhésifs ne doivent comporter aucune image ou motif incitant à la haine, à la violence ou à une quelconque discrimination envers une catégorie de la population. La neutralité des stickers reste malgré tout subjective : où commence l’injure et où s’arrête la blague ?
Les stickers réfléchissants ou luminescents sont déconseillés puisqu’ils peuvent affecter la visibilité des autres conducteurs ou piétons. Seuls les véhicules prioritaires peuvent être équipés d’adhésif rétroréfléchissant, comme marquages de sécurité.