D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Bientôt des gilets de sécurité de toutes les couleurs ? La nuit, pour être visibles dans certaines circonstances, la législation impose depuis le 1ᵉʳ octobre 2008, aux automobilistes, cyclistes et employés de voirie, de revêtir un gilet de sécurité, habituellement jaune. Or, ce vêtement est devenu le symbole du mouvement éponyme, qui a engendré de nombreuses polémiques et grèves qui ont ébranlé la France durant l’hiver 2018. En mai dernier, Bruno Fuchs, député MoDem, avait alerté le ministère de l’Intérieur sur la difficulté de différencier le gilet jaune, utilisé comme protection, de l’étendard des manifestants.
Gilet jaune : les personnes qui le portent "pour sa fonction initiale" en "danger" ?
"Le mouvement des 'Gilets jaunes' a engendré une déformation de l'utilité du gilet de haute visibilité. Suite à ce mouvement, le gilet jaune, censé remplir une fonction de sécurité, est maintenant associé à une forme de protestation antirépublicaine ce qui met directement en danger les personnes qui le portent pour sa fonction initiale", peut-on lire dans le verbatim de sa question posée à l'Assemblée nationale, le 14 mai 2019.
Anxieux face à l’agressivité de certains automobilistes "ces derniers mois", à l’égard d’employés de voirie confondus avec des manifestants, le parlementaire soumettait l’idée de "changer la couleur du gilet de sécurité afin d'éviter toute confusion".
La veste réfléchissante se déclinera-t-elle alors en d’autres couleurs ? Ce mardi 8 septembre, le ministre de l’Intérieur a répondu à cette interrogation.
Gilet de protection : pas nécessairement jaune !
Dans sa réponse formulée ce mardi 8 septembre 2020, et repérée sur Twitter, le ministère de l'Intérieur a indiqué au député que le port d'un gilet de couleur jaune n’est pas une obligation pour les salariés travaillant aux bords des routes (dépanneurs, ouvriers de voirie, signaleurs...).
Les professionnels, dont les vêtements sont soumis à des réglementations drastiques (classe 3), doivent se soumettre à la norme européenne. Celle-ci prévoit simplement que la surface fluorescente du gilet peut être jaune, orange ou orange-rouge, rapporte Gentside.
Quid du choix des automobilistes ?
Gilet de protection : rouge, vert, orange et rose
Une grande liberté est offerte aux usagers de la route "non-professionnels", quant au choix de leur gilet. En effet, seule la matière fluorescente doit respecter le code couleur. Comme le note le ministre de l’Intérieur, le reste du vêtement peut être assorti d’une couleur choisie selon le contraste qu’elle "permet d’apporter avec l’environnement".
Des teintes jaunes, oranges, rouges, orange-rouges, vertes, jaune-vertes, jaune-oranges et même roses, sont donc proposées par les fabricants. Le ministère de l’Intérieur indique également que, d’après l’arrêté du 29 septembre 2008, ce vêtement de haute visibilité peut être remplacé par un vêtement présentant les mêmes caractéristiques. Soit une veste, une parka, une chemise ou encore une chasuble.