La France a connu son mois le plus pluvieux depuis 1999 en septembre 2024. Pour faire face aux pluies intenses et inondations, voici quelques bons réflexes à adopter.
Emmanuel Macron a fait une nouvelle annonce qui va, une fois encore, impacter le quotidien des Français : à partir du 1 er août prochain, le port du masque sera obligatoire dans tous les lieux publics clos. Au cours de l’interview présidentielle qu’il a donnée mardi 14 juillet, le chef de l’Etat a d’abord constaté que les règles de distanciation sociale et le respect des gestes barrières étaient "un peu erratiques dans les lieux publics", avant de promettre "une nouvelle étape" dans la stratégie gouvernementale de lutte contre la propagation du coronavirus Covid-19.
"Nous avons des signes que (l’épidémie) repart quand même un peu"
"Nous avons des signes que (l’épidémie) repart quand même un peu", a par ailleurs reconnu Emmanuel Macron, se rangeant ainsi du côté des nombreux professionnels de santé qui ont tiré la sonnette d’alarme ces derniers jours. "Le port du masque ne vise pas qu’à se protéger soi-même, mais aussi à empêcher la diffusion du virus, à condition que tout le monde le porte ! Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos parents plus âgés, votre frère ou votre sœur hypertendus ou vos proches fragiles chez qui le virus pourrait être mortel", ont rappelé plusieurs médecins dans une tribune publiée le 11 juillet dernier dans Le Parisien.
Conscient de la menace sanitaire qui pèse encore sur la France et du relâchement des Français dans l’application et le respect des gestes censés freiner l’épidémie de Covid-19, le président de la République a donc décidé de rendre le port du masque obligatoire d’ici une quinzaine de jours. Une décision qui a d’ores et déjà été saluée par le corps médical et une partie de la classe politique mais dont la date d’entrée en vigueur suscite néanmoins de vives critiques. Découvrez ce qu’on lui reproche.
Port du masque obligatoire : pourquoi attendre encore ?
L’annonce d’Emmanuel Macron concernant le port du masque obligatoire dans tous les espaces publics clos a été unanimement saluée par la classe politique mardi. Mais la date d’entrée en vigueur, elle, a suscité de vives critiques. "Enfin l'obligation du masque dans les lieux publics clos. Pourquoi ne pas l'avoir décidé dès le déconfinement ? Pourquoi attendre le 1er août alors que le nombre de cas est à la hausse ? Pourquoi ne pas rendre les masques gratuits pour ne pas pénaliser les plus pauvres ?", s’est interrogé le député européen Insoumis Manuel Bompard sur son compte Twitter. "Qui peut m’expliquer pourquoi on a pu confiner les Français en 48 heures et il nous faudrait 17 jours pour rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos alors ‘que les signes de reprise de l’épidémie sont là?’", s’est quant à lui agacé le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.
Outre la date jugée tardive, certains ont également pointé l’impact de cette mesure sur le budget des ménages français.
Port du masque obligatoire : qui va payer ?
Alors plusieurs voix se sont élevées dans la classe politique pour dénoncer l’entrée en vigueur tardive du port du masque obligatoire dans tous les lieux publics clos, la sénatrice EELV Esther Benbassa est de son côté allée plus loin. "Masque obligatoire le 1 er août. Pourquoi si tard ? Et s’il devient obligatoire, ce qui est juste, deviendra-t-il aussi gratuit ? Ou les plus précaires devront-ils une fois de plus payer le prix fort ?".
Pour le moment, la Haute autorité de santé n’a approuvé le remboursement que d’un seul type de masque et pour certaines personnes seulement. Il s’agit du masque chirurgical "Assanis", produit par le laboratoire français Majorelle et son remboursement n’est possible que pour les patients atteints du virus et ceux considérés comme "à haut risque de développer une forme grave d’infection" de la maladie, rapporte Le Parisien.