Dépistage : utiliser l'application StopCovid donne-t-il la priorité ?AFP
L'application StopCovid ne cesse de susciter les controverses. Selon une récente rumeur, les utilisateurs du dispositif pourraient bientôt passer prioritaires dans l'accès au test. Un membre du gouvernement met la situation au clair.

La pandémie continue, et les files d'attente devant les laboratoires ne cessent de s'allonger. La France est parvenue à augmenter considérablement sa capacité de tests, devenant ainsi le troisième pays testeur au monde. Toutefois, quelques écueils empêchent les Françaises et Français de pouvoir en profiter correctement : temps d'attente démesurément long, résultats tardifs, taux important de faux négatifs… Fort heureusement, certaines catégories de personnes sont considérées comme des cas prioritaires. Il s'agit des personnes présentant des symptômes du Covid-19, des cas contacts, ainsi que du 'personnel soignant et assimilé". Toutefois, un quotidien français a récemment affirmé que les utilisateurs de StopCovid, application visant à 'tracer" le virus, pourraient devenir prioritaires dans cette quête au dépistage. Est-ce vrai ? Planet fait le point.

La rumeur a été lancée par un article de L'Opinion. Selon une source de l'Elysée, le projet de rendre les utilisateurs de StopCovid prioritaires aux tests serait 'discuté". Un ministre français aurait même déclaré que, 'pour inciter les Français à installer StopCovid, il faut leur offrir un avantage". Cette nouvelle mesure serait donc perçue comme un moyen de pallier le manque de succès du dispositif qui, selon BFMTV cumule un peu plus de deux millions de téléchargements. 

StopCovid : "Ce n'est pas à l'ordre du jour"

Le porte-parole du gouvernement est intervenu pour mettre fin à la rumeur. D'après les informations de Numerama, rendre prioritaires les utilisateurs de StopCovid n'est pas envisagé. 'Que ce soit dans les Conseils de ministres ou dans les Conseils de défense auxquels j'ai participé, je n'ai pas entendu parler de cette piste qui a été avancée (...) Je ne peux pas être plus clair : je n'ai pas entendu parler de ce sujet-là", assure Gabriel Attal. 'Ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il conclu.