Le restaurant préféré d'Emmanuel Macron va-t-il disparaître ?AFP
Le 29 juillet 2020, la chaîne de restauration Courtepaille a déposé le bilan devant le tribunal Évry-Courcouronnes. Les futurs repreneurs avaient jusqu'au 24 août pour déposer leur dossier.

Emmanuel Macron devra-t-il trouver un autre restaurant pour ses déplacements ? Selon les informations du Figaro, Courtepaille a été placé en redressement judiciaire devant le tribunal de commerce d'Évry-Courcouronnes en Essonne. L'enseigne a jusqu'au 24 août 2020 pour trouver un repreneur. Quatre candidats potentiels auraient déposés une offre : la chaîne de restauration Buffalo Grill, le groupe Bertrand, la société d'investissement Butler et le fonds Naxicap.

En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, Courtepaille a perdu 40% de son chiffre d'affaires annuel. Malgré les tentatives pour trouver un financement et de nouveaux partenaires, la chaîne a été obligée de déposer le bilan. Cela concerne environ 300 restaurants en France, dont une centaine de franchises. Le groupe avait également sollicité l'aide de l'État via un prêt, mais ce dernier a été refusé.

Courtepaille en redressement judiciaire : un restaurant qu'Emmanuel Macron affectionne

Triste nouvelle pour le président de la République, qui, il semble, apprécie cette chaîne de restaurants. En décembre 2018, Le Parisien rapportait qu'Emmanuel Macron avait fait escale au Courtepaille de Mareuil-lès-Meaux en Seine-et-Marne, accompagné d'une quinzaine d'associés. 

La directrice du restaurant confiait alors : "Cela ne m'était jamais arrivé de servir le président de la République. Il a commandé tout de suite, on sentait qu'il connaissait l'enseigne".  D'aucuns, chez Marianne notamment, n'hésitent d'ailleurs pas à parler de Courtepaille comme étant son "restaurant préféré".

Le chef de l'État aurait mangé un pavé de rumsteck et des frites à 16,90 €, et bu une bière Affligem. Un repas qu'Emmanuel Macron n'aura peut-être plus la chance de déguster ! Réponse le 14 septembre 2020, quand le tribunal étudiera les dossiers des candidats repreneurs.