D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Les tests positifs au coronavirus sont en hausse, mais pas partout. Dans ses derniers points quotidiens, la Direction générale de la Santé a noté une augmentation importante du nombre de nouvelles contaminations, évaluées à plus de 2200 en 24 heures pour la journée du mardi 18 août. Le taux de positivité est désormais en hausse et estimé à 3% pour la semaine du 9 au 15 août. D’après les données communiquées à la presse par la DGS, il y a désormais 380 personnes en réanimation avec 28 admissions supplémentaires en seulement 24 heures. 70% des malades sont hospitalisés dans quatre régions : l’Ile-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et le Grand-Est.
Covid-19 : "Le nombre de nouveaux cas augmente dans toutes les classes d'âge"
Pour observer la circulation de la Covid-19 dans l’Hexagone, les autorités sanitaires se fient à quatre indicateurs.
- Le R effectif, soit le taux de reproduction du virus : situé au-dessus de 1, l’épidémie progresse. Le seuil d’alerte a été fixé à 1,5 en France
- Le taux de positivité des tests : le seuil de vigilance est fixé à 5% et le seuil d’alerte à 10%
- Le taux d’incidence : le nombre de tests PCR positifs pour 100 000 habitants. Le seuil de vigilance est à 10 et le seuil d’alerte à 50
- Le nombre de lits occupés dans les services de réanimation : le seuil de vigilance est fixé à 40% et le seuil d’alerte à 60%
En début de semaine, dans son bulletin du lundi 17 août, la Direction générale de la Santé dénombrait "seulement" 493 nouveaux cas, mais un taux de positivité des tests en hausse, passant de 2,8% à 2,9% selon Santé Publique France.
Dans son communiqué transmis à la presse, la DGS ajoutait qu’"en France métropolitaine, le nombre de nouveaux cas de Covid pour 100 000 habitants (incidence) augmente dans toutes les classes d’âge", précisant que "la hausse est particulièrement marquée chez les 25-35 ans". Si toutes les classes d’âge sont concernées, tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne. Consultez en deuxième page la liste de ceux où la circulation du virus est la plus active et qui sont en situation de vulnérabilité.
Covid-19 : les départements en situation de vulnérabilité
La circulation du coronavirus est plus active dans certains départements que dans d’autres. Santé Publique France a actualisé ses derniers chiffres sur la pandémie mardi 18 août. Trois départements sont toujours placés en niveau de vulnérabilité élevé :
- Paris (75)
- Les Bouches-du-Rhône (13)
- La Guyane (973)
25 autres départements ont été classés en vigilance modérée par Santé Publique France et l’évolution de la situation sanitaire y est donc particulièrement surveillée. Voici la liste de ces départements au mardi 18 août.
- L’Essonne (91)
- Le Gard (30)
- La Gironde (33)
- La Haute-Garonne (31)
- La Haute-Savoie (74)
- L’Hérault (34)
- L’Ille-et-Vilaine (35)
- Le Loiret (45)
- La Mayenne (53)
- Mayotte (976)
- La Meurthe-et-Moselle (54)
- Le Nord (59)
- L’Oise (60)
- La Réunion (974)
- Le Rhône (69)
- La Sarthe (72)
- La Seine-et-Marne (77)
- Les Alpes-Maritimes (06)
- Le Var (83)
- Le Vaucluse (84)
- Le Val d’Oise (95)
- La Seine-Saint-Denis (93)
- Les Hauts-de-Seine (92)
- Le Val-de-Marne (94)
- Les Yvelines (78)
Que pourrait-il se passer dans ces départements dans les prochaines semaines ? On fait le point.
Covid-19 : que va-t-il se passer pour les départements vulnérables ?
Les 25 départements placés en vulnérabilité modérée vont continuer à être observés dans les prochaines semaines. S’ils passent en vulnérabilité élevée, comme Paris et les Bouches-du-Rhône la semaine dernière, alors de nouvelles mesures pourraient être prises par les préfets. Ces derniers pourraient décider de fermer les restaurants et les marchés mais aussi certains commerces. Les rassemblements pourraient de nouveau être limités à l’intérieur et en extérieur. Comme lors de la première phase de déconfinement, les déplacements des habitants pourraient être limités à 100 kilomètres autour du domicile.
Pour rappel, afin de lutter contre une possible seconde vague de l'épidémie, le gouvernement a étendu le port du masque à l'ensemble des lieux clos il y a un mois. Il est également préconisé à l'extérieur et de nombreuses villes l'ont imposé partout ou seulement dans certaines zones.