Mort de Bernard Tapie : l'ancien député s'est éteint à l'âge de (...) ©Domine Jerome/ABACAabacapress
Ce dimanche 3 octobre, l'ancien député et hommes d'affaires Bernard Tapie s'est éteint à l'âge de 78 ans. Atteint d'un double cancer de l'estomac et de l'œsophage, la maladie s'était étendue aux poumons, aux reins ainsi qu'au cerveau. Retour sur les derniers instants de sa vie.
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Mort de Bernard Tapie : l'ancien député se battait contre un cancer

La triste nouvelle vient de tomber. Ce 3 octobre 2021, l'ancien député français et homme d'affaires Bernard Tapie vient de s'éteindre. La maladie aura finalement gagné la guerre. Comme l'a révélé La Provence, le père de Sophie Tapie s'est éteint "paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet". En 2017, l'ancien président de l'Olympique de Marseille avait révélé être atteint d'un cancer de l'estomac. Dans la foulée, il avait subi des traitements de chimiothérapie et l'année suivante, une lourde intervention chirurgicale.

Contre toute attente, la maladie s'était propagée très rapidement si bien qu'en 2018, il révélait souffrir d'un double cancer de l'oesophage et de l'estomac. Une maladie qui s'est étendue par la suite aux poumons puis aux reins et au cerveau. Face à cela, Bernard Tapie avait décidé de suivre un traitement expérimental en Belgique. Devenu "cobaye", il avait suivi un traitement à base d'immunothérapie comme il l'avait révélé au journal de la Dernière Heure en 2020. "Il y a trois stades pour le lancement d’un nouveau traitement sur le marché. Mon traitement est au deuxième stade. Il faudra attendre des résultats suffisants pour qu’il passe au troisième stade. Je suis une sorte de cobaye pour la médecine", avait-il expliqué et d'ajouter : "En France, pour avoir la paix, les médecins refusent de vous soumettre à ce traitement. Mais si on ne l’avait pas mis en route, je ne serais certainement plus là pour vous en parler. Oui, je serais mort sans ça".

Dernièrement, son ami Jacques Séguéla avait donné des nouvelles inquiétantes sur son état de santé. "Il est très fatigué, il souffre beaucoup. Il est dans son dernier combat, il le sait. Comme pour tous ses combats, il le fait avec rage et avec une espèce de dernière ardeur. Il a un nouveau traitement. Ce sera peut-être le dernier. Ça fait tellement de mal de le voir", avait-il confié sur le plateau de L'Heure des pros sur Cnews le 27 septembre 2021 et d'ajouter : "Il est chez lui, il est couché. Il se lève douloureusement. Il a toute sa famille autour de lui. C'est complètement soudé.C'est le dernier combat.".

Héritage de Bernard Tapie : ce qu'il avait prévu de faire

Héritage de Bernard Tapie : ce qu'il avait prévu de faire© abacapress

En 2018, l'ancien homme d'affaires Bernard Tapie s'était confié sur son héritage. Alors que le clan de Johnny Hallyday se déchirait sur cette question, Bernard Tapie avait été interrogé sur cet imbroglio par nos confrères du Point. "De grâce, je ne connais rien de cette affaire, à part ce que j’entends ou lis dans les médias, et c’est insuffisant pour que je fasse des commentaires", avait-il déclaré.

S'il est resté vague sur le sujet, il a toutefois donné quelques précisions concernant l'héritage qu'il souhaite laisser à ses quatre enfants : Sophie, Stéphane, Nathalie et Laurent. "J’aime tellement mes gosses que je serais incapable de les déshériter. Nos enfants sont la plus belle chose que la vie nous ait permis d’avoir avec Dominique".

Bernard Tapie avait été cambriolé et violenté à son domicile

Dans la nuit du 3 au 4 avril 2021, Bernard Tapie et son épouse ont été victimes d'un cambriolage à leur domicile de Combs-la-Ville, en région parisienne. Ligotés, ils avaient été frappés avant que les quatre assaillants cagoulés ne repartent avec leur butin. Victime d'un "coup de matraque", Bernard Tapie, qui était atteint d'un cancer, n'avait pas souhaité se faire hospitaliser.

L'homme d'affaires s'était confié sur son agression avec émotion au journal de 20 heures de TF1. "Je voudrais vous dire que la seule façon d’arriver à passer au-dessus de cet événement, c’est de ne surtout pas en faire un souvenir (...) Je n’avais rien fait pour mériter ça, mais il y a des milliers de cas par an. La justice a beaucoup de mal à investiguer pour trouver les coupables (...) Il y avait une haine dans leur façon de parler, de dire, de faire. Ce n’était pas 'Tais-toi', c’était 'Ta gueule, ta gueule'. On sentait qu’on était à abattre", avait-il déclaré. A la recherche d'un coffre-fort qui n'existait pas, les malfrats étaient repartis avec deux montres et des bijoux.