Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Une fausse piste, encore une fois. Alors que, plus de dix ans après les faits, Xavier Dupont de Ligonnès est toujours recherché pour l’assassinat des membres de sa famille, un nouveau rebondissement a eu lieu le 31 mai dernier après qu’un homme, pensant avoir aperçu le fugitif près de l’Abbaye de Saint-Michel-en-Brenne (Indre), a contacté la police. Immédiatement dépêchés sur les lieux, les policiers ont effectué des vérifications dans l’abbaye de la région Centre-Val de Loire mais n’ont rien trouvé de probant.
Ce n’aurait pourtant pas été la première fois que l’abbaye abritait un fugitif recherché par la police. En effet, Paul Touvier, le chef de la Milice lyonnaise, une organisation qui collaborait avec les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale, s’y était caché durant sa cavale. Lors de son interpellation en 1989, les gendarmes avaient retrouvé plusieurs documents lui appartenant dans l’abbaye.
Plusieurs abbayes fouillées pour les besoins de l’enquête
Comme le rappelle BFMTV, de multiples lieux de culte ont déjà fait l’objet de recherches dans le cadre de l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Ainsi, en 2011, la police avait fouillé le monastère de Sainte-Madeleine du Barroux dans le Vaucluse. La raison : le père de famille nantais avait pour habitude d’y séjourner lors de retraites spirituelles. En 2018, suite aux signalements de plusieurs fidèles, un monastère situé près de Roquebrune-sur-Argens, une commune du Var où Xavier Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois, avait également été fouillé. Pour l’heure, le fugitif reste introuvable, mais la piste d'une abbaye reculée est définitivement une possibilité.
Crédit photo : ©Flickr