D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
"Oui s'il sonne chez moi, bien sûr que je l'accueillerais", affirmait sans hésiter Bruno de Stabenrath, interrogé par le journaliste Ronald Guintrange au sujet de son ami d'enfance, Xavier Dupont de Ligonnès. L'aristocrate, qui est persuadé que le père de famille le plus recherché de France est encore en vie, n'hésite d'ailleurs pas à étayer son propos : "Vous savez, je ne suis pas le bon Dieu, je ne suis pas juge, je ne suis pas avocat. Je dois me tenir à ce rôle d'ami", commence-t-il pour expliquer son intention. Pas question de lâcher un camarade, même quand celui-ci est soupçonné d'être l'auteur d'une quintuple tuerie familiale…
"Si je devais faire une image, je veux bien être le phare dans la tempête, dans la tragédie de Xavier", poursuit-il, avant de reconnaître le caractère "abominable" des crimes qui sont reprochés à l'ancien membre de l'Eglise de Philadelphie, aussi appelée Le Jardin. Il n'empêche : il se doit "d'être là", résume Voici.
Xavier Dupont de Ligonnès est encore en vie, assure Bruno de Stabenrath
Dans son livre L'Ami Impossible, Bruno de Stabenrath insiste : Xavier Dupont de Ligonnès est en vie. "L'assassin court toujours", affirme-t-il. Il poursuit, expliquant en avoir "la conviction intime" : "Je le connais bien, quand j'ai retracé son mode opératoire on voit qu'un an et demi avant les crimes il sait qu'il va dans le mur", souligne-t-il, non sans estimer que son ami ne serait pas "homme à se donner la mort". Non, il préfère parler d'un "joueur d'échec", qui aurait tout prévu à l'avance. Y compris le meilleur endroit où se cacher.
Où Xavier Dupont de Ligonnès se cache-t-il ?
Si Xavier Dupont de Ligonnès doit se cacher, c'est précisément parce qu'il est coupable, poursuit Bruno de Stabenrath, dont les propos sont repris par Femme Actuelle. Dans son ouvrage, il dévoile d'ailleurs un "portrait fouillé du fugitif". "C'est un crime familial mais aussi altruiste car il estime que tuer sa famille est la meilleure solution pour lui", note-t-il d'abord avant de souligner que, généralement, de tels tueurs mettent fin à leurs jours juste après leur geste.
"Xavier, lui, cache les corps. Il veut gagner du temps et s'il ne s'était pas trompé sur le dosage de ciment, on ne les aurait pas retrouvés", détaille-t-il sur le plateau de Philippe Vandel.
D'après lui, Xavier Dupont de Ligonnès aurait d'abord pris le large, vers l'Amérique du Sud… ou la Malaisie. Mais ce n'est pas là qu'il demeure aujourd'hui : il réside désormais dans "la zone des trois frontières" ; entre le Laos, le Cambodge et le Viêtnam, de sorte à ne pas pouvoir être extradé.
Xavier Dupont de Ligonnès : les grosses failles de la thèse de la cavale
"L'argument de personnalité est fragile. J'ai demandé à plusieurs anciens amis de Xavier Dupont de Ligonnès : ‘vous qui le connaissiez bien, avez vous soupçonné, ne serait-ce qu'une seule fois, qu'il aurait pu supprimer sa famille ?' Aucun n'a répondu ‘oui'", assène d'entrée de jeu Guy Hugnet, journaliste d'investigation qui a enquêté des années durant sur l'affaire, dans nos colonnes. Dans son propre livre, L'affaire Dupont de Ligonnès : la secte et l'assassin, il défend pour sa part la thèse du suicide.
Il balaye aussi l'argument de la préparation. "Xavier Dupont de Ligonnès ne veut pas que les corps soient découverts - pas de corps pas de meurtres - mais surtout il ne veut pas laisser l'image d'un type qui a assassiné sa femme et de ses enfants", assène-t-il, non sans expliquer quelques unes de ses raisons, qui sont tant familiales que religieuses… En outre, il n'est pas anodin de rappeler que le père de famille avait évoqué à plus d'une reprise l'hypothèse du suicide, auprès de ses maîtresses. Selon lui, "la thèse du suicide s'emboite mieux avec les faits".