En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
La polémique enfle sur les reseaux sociaux. L'acteur Jean-Hugues Anglade a en effet mis en cause le comportement du personnel du Thalys lors de l’attaque de vendredi. Il l’accuse d’avoir "ignoré" les passagers puis de s’être enfermé dans la motrice avant d'en refuser l’accès aux passagers. "Nous avons entendu des passagers hurler en anglais ‘Il tire ! Il tire ! Il a une kalachnikov !' (…) Le tireur était à quelque dizaines de mètres de nous, dans le wagon numéro 12. L’homme armé venait vers nous, il était déterminé. J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions mourir, qu’il allait tous nous tuer.", raconte l'acteur à Paris Match.
"Le contrôleur mis en cause s'est retrouvé sous le feu des balles"
La SNCF et la direction de Thalys démentent ces informations et ont reçu l’acteur dimanche. D’après le communiqué signés par Guillaume Pepy, directeur de la SNCF, Agnès Ogier, directrice général de Thalys, Jean-Hugues Anglade et son épouse, chacun campe sur ses positions. "Le témoignage incontestable de Jean-Hugues Anglade et de sa compagne décrit avec une grande émotion ce qu’ils ont vécu dans la voiture 11 du train Thalys, contigüe de celle de l’attentat", indique le communiqué.
"Le contrôleur qui a été mis en cause s'est retrouvé sous le feu des balles. Il a senti les balles le frôler. Il a pris avec lui cinq ou six passagers. Il les a emmenés dans le fourgon, un local à bagages. Et là il a tiré la sonnette d'alarme", affirme Agnès Ogier. Elle explique aussi que le personnel mis en cause par l’acteur sont les employés de restauration qui travaillent pour un sous-traitant.
Une polémique sur les réseaux sociaux
Mais une chose est sûre, aucun employé, qu’il soit de chez Thalys, d’un sous-traitant voire de la SNCF, n’est formé pour réagir à une attaque de ce type. De plus, personne ne peut savoir quelle réaction il aurait eu face à un homme armé d’une kalachnikov.
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Sur les réseaux sociaux, chacun y a été de son commentaire pour expliquer ce qu’il aurait fait à la place des employés ou pour prendre la défense de ces derniers. Rappelons simplement que dans de nombreuses agressions dans les transports en commun ou dans la rue, beaucoup reste inactifs devant la détresse de victimes ou préférent détourner le regard.
Une enquête interne a été demandée et ses conclusions permettront de mieux comprendre ce qui s'est passé afin de prendre des mesures au cas où un drame de ce type se reproduirait.
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