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Faut-il craindre une fin d'été sous le régime du confinement ? Pour le moment, difficile de savoir ce qui attend les Français dans les prochaines semaines. Ce week-end du 31 juillet et 1er août marquera le traditionnel chassé-croisé des congés estivaux.
Pour les aoûtiens, les vacances commencent enfin. Dans le même temps, le rebond épidémique continue de se confirmer. Depuis le début du mois de juillet, le nombre de contaminations ne cesse de progresser. En métropole, les citoyens sont cependant encore libres de circuler comme bon leur semble.
Ce n'est en revanche plus le cas dans plusieurs départements ultramarins. Le confinement s'appliquera notamment en Martinique dès ce vendredi 30 juillet, rapporte Le Parisien. Un couvre-feu sera en vigueur entre 19 heures et 5 heures du matin.
La circulation des habitants se verra également fortement limitée. "Tout déplacement au-delà d'une limite de 10 km autour du domicile sera soumis à une attestation", a en effet annoncé Stanislas Cazelle, le préfet de l'île. Autre mesure censée ralentir la circulation du virus : la fermeture des bars et des restaurants du territoire. La règle des rassemblements de moins de six personnes est également de nouveau en place.
La Réunion va de même faire l'objet d'un confinement dès le week-end du 30 juillet et 1er août. Les habitants devront aussi respecter un couvre-feu entre 18 heures et 5 heures du matin, précise France Info. Tout comme en Martinique, les rassemblements doivent se limiter à six individus. "Les établissements recevant du public dans lesquels le masque ne peut pas être porté en continu seront fermés", a également déclaré le préfet local Jacques Brillant.
Les départements métropolitains les plus touchés par la flambée épidémique peuvent-ils subir les mêmes restrictions que la Réunion et la Martinique ? Consultez notre diaporama pour connaître les signes à surveiller de très près.
Avec un taux d’incidence national de 207 contaminations pour 100 000 habitants, il ne fait aucun doute que l’épidémie est bien de retour. À la fin du mois de juin, ce même indicateur atteignait seulement 19 cas pour 100 000 individus.
Cependant, si le nombre de cas augmente toujours, la progression est emoins explosivee que durant les dernières semaines, fait remarquer Guillaume Rozier, fondateur de Covid Tracker. Toute la question est désormais de savoir quand le pic sera atteint.
Malgré la croissance exponentielle du nombre de contaminations, les services hospitaliers ne constatent pour le moment pas d'afflux massif de malades. En service de réanimation, moins de deux lits sur sont actuellement occupés par des patients atteints par le coronavirus. Il faudra garder un oeil sur l’évolution de la situation dans les prochains jours.
Le fait qu’une bonne partie de la population soit désormais immunisée contre le virus va-t-il empêcher une quatrième vague ? Sur ce point, Olivier Véran, ministre de la Santé, s’est montré plutôt optimiste au micro de LCI.
"Il y a moins de patients hospitalisés pour formes graves du Covid dans notre pays qu’il y en avait lors des vagues précédentes pour le même nombre de contaminés", s’est réjoui l’ancien médecin. La poursuite de la campagne sera donc sans doute déterminante afin d’éviter une quatrième vague.
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