Exercice difficile, La Chaîne Météo nous donne la tendance pour décembre et les deux premier mois d'hiver, janvier et février. Alors que certains prédisent une période agitée et plus froide que les...
Dans la ville, il y a la pauvreté évidente, celle qui jette les gens sur les trottoirs, affamés et hagards, sacs de couchage détrempés qui occupent les bouches d'aération du métro. Il y a aussi celle qui ne se voit pas, camouflée dans les immeubles des grandes barres, derrières les fenêtres mal isolées des boulevards. Elle imprègne les rues, les quartiers, même, selon l'Observatoire des inégalités.
Célibataires et travailleurs précaires, parents isolés, couples ou familles modestes... Ils sont nombreux à vivre la pauvreté, mais leur existence est "noyée" par la taille de la ville, qui trompe les statistiques communales. Ainsi dans les grandes villes, l'embourgeoisement concerne "le plus souvent seulement d’une partie minime du "cœur de ville", note l'Observatoire, mais parvient tout de même à contrebalancer les chiffres de la pauvreté dans la commune. Résultat : une moyenne qui ne transcrit aucune réalité.
La pauvreté entre les chiffres
Paris, Marseille, Strasbourg... Les villes les plus pauvres ne sont pas celles qu'on croit. "Si l’on pouvait découper ces métropoles en zones plus fines, à l’évidence, elles apparaitraient en haut des classements des villes les plus pauvres alors que la moyenne communale leur donne une apparence plus flatteuse", explique l'Observatoire des inégalités. "Le découpage administratif joue un rôle évident dans la manière dont on analyse la géographie des revenus et de la pauvreté, en particulier quand on réalise des classements par commune." L'organisation propose donc un autre calcul de cette "grande pauvreté masquée" qui redessine les lignes des grandes villes françaises. Le classement, basé sur les est édifiant.