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Alors que Paris et Moscou viennent de rompre le contrat concernant la vente de deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie, se pose désormais la question de leur revente à l’international.
En effet, dans un communiqué paru mercredi soir, l’Elysée confirmait que la France recouvrait "la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments" de guerre. Autrement dit, les Russes ont mis de l’eau dans leur vodka en renonçant à la clause du contrat qui interdisait à la France de revendre à d’autres pays les Mistral en cas d’annulation de la vente.
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La question de la revente des deux navires est donc maintenant primordiale pour la France d’autant plus que leur immobilisation à quai coûterait entre 1 et 5 millions d’euros par mois. De plus, des coûts viendront s’ajouter au remboursement des arrhes envoyées par la Russie (785 millions d’euros), comme la "dé-russification" des navires : les inscriptions, documentations, écrites en russe devront être changées pour leur revente à l’international.
Les pays intéressés se comptent sur les doigts d’une main
Quant aux pays intéressés par les Mistral, ils se compteraient sur les doigts d’une main contrairement à ce qu’annonçait jeudi François Hollande pour qui "il n’y aura aucune difficulté pour la France à trouver preneur de ces bateaux". Ainsi, selon plusieurs experts, seuls cinq à six pays tels le Canada, l’Inde ou le Brésil auraient l’envie et les moyens de s’offrir de tels navires, à 600 millions d’euros pièce.
Comme l’explique France Info, le Canada serait le candidat le plus probable. Le pays voulant renforcer sa flotte dans l’océan glacial arctique afin de faire face notamment aux ambitions territoriales de… la Russie. Il est vrai que la coque et la piste d’atterrissage du Mistral sont conçues pour résister au grand froid, un argument qui pourrait pencher dans la balance.
L’inde, qui a lancé un appel d’offres pour acheter entre deux et quatre navires de la sorte, l’Egypte, avec qui nos relations sont au beau fixe, ou encore le Brésil, qui entretient des relations privilégiées avec le DCNS (le constructeur des Mistral), seraient aussi des acheteurs potentiels, selon Le Parisien.
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