Joggeuse de Nîmes : l’homme placé en garde à vue lundi confondu par son ADN
Maj
le
13/06/2019
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abacapress
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<p>L’ADN a parlé. Selon le procureur adjoint de Nîmes, l’ADN de l’homme interpelé et mis en garde à vue lundi soir correspond à celui relevé sur la scène de crime. D’autres indices ont également été retrouvés chez lui. L’enquête continue.</p><p></p>
Grâce aux témoignages recueillis, les services de police avaient rapidement pu établir un portrait-robot. Très évasif, le suspect n’avait pour l’heure pas été en mesure de fournir d’explications quant à son emploi du temps jeudi dernier, au moment du meurtre. Il présentait également des blessures sur les mains, semblables à des griffures. Des éléments troublant quand on sait que la joggeuse a été retrouvée dans des buissons. Les prélèvements réalisés sur le suspect ayant permis d’établir mardi que son ADN correspondait à de nombreux objets retrouvés sur la scène de crime, une nouvelle perquisition a été diligentée à son domicile dans la journée et en sa présence. Stéphane Bertrand a indiqué que « pas mal d'objets (...) qui seraient en lien avec la scène de crime » avaient ainsi été retrouvés.
Le procureur adjoint se garde toutefois de tirer des conclusions hâtives et indique que l’enquête va se poursuivre. « Est-ce qu'on va se contenter de lui dire « on a retrouvé votre ADN, c'est donc vous ? » La réponse est non » a-t-il affirmé. Selon les services de polices, le suspect n’a pour le moment fait aucun aveu, mais « ne nie pas tout en bloc » a révélé Gille Soulié, directeur du SRPJ de Montpellier.