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Cinq jours après le drame qui a coûté la vie à 10 personnes sur le tournage de Dropped en Argentine, les 27 "rescapés" du drame sont arrivés ce samedi matin à Paris. Un retour plein d'émotions pour ceux qui ont laissé leurs camarades derrière eux.

Cinq jours après le drame, les 27 "rescapés" de Dropped sont rentrés en France. Les sportifs et les membres de la production ont atterri ce samedi matin aux alentours de 11 heures à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, où ils ont été accueuillis dans un espace aménagé loin des regards. Le nageur Alain Bernard, le patineur Philippe Candeloro, la cycliste Jeannie Longo, la snowboardeuse Anne-Flore Marxer, Louis Bodin et les techniciens ont été pris en charge par une cellule psychologique présente à leur arrivée, aux côtés des membres de la direction de TF1. Tous avaient hâte de retrouver leurs proches.

Un retour sous haute surveillance

Depuis l'accident, qui s'est produit lundi dernier, les candidats et les membres de la production étaient confinés dans un hôtel de Villa Union où ils attendaient d'être auditionnés. Jeudi, ils ont ainsi rencontré le juge argentin Daniel Herrera, chargé de mener l'enquête. Ce dernier a reccueilli tour à tour leurs témoignages. Ils ont ensuite enfin pu rejoindre Buenos Aires ce vendredi, d'où ils ont décollé direction Paris en fin d'après-midi, vers 17h45. Transférés en bus sous bonne garde policière vers le Pavillon de réception de l'aéroport dès leur sortie de l'avion, les 27 Français ont été accueillis par Nonce Paolini, PDG de TF1, des dirigeants de la chaîne, et quelques membres de leur famille pour certains d'entre eux. Très émus, comme Philippe Candeloro en larmes au moment de retrouver ses filles, ils ont ensuite grimpé dans des taxis pour rentrer chez eux. Le long travail de deuil va donc se poursuivre pour chacun d'entre eux, qu'ils soient ou non médiatiquement exposés. Alain Bernard a ainsi confié qu'il avait "envie d'aller voir les parents de Camille" Muffat.

L'enquête se poursuit

En Argentine, l'enquête continue et s'annonce longue. Equipes françaises et argentines travaillent en étroite collaboration. L'analyse des deux carcasses d'hélicoptères doit se poursuivre. Quant à l'identification des corps des victimes, il prendra lui aussi du temps. Les autopsies n'ont pour l'heure pas encore été pratiquées. En France, plusieurs cérémonies d'hommage aux victimes sont prévues dans les jours à venir.