Didier Raoult : le célèbre scientifique admet qu'une deuxième vague est possibleAFP
Didier Raoult a de nouveau fait parler de lui. Il a annoncé ce mardi 16 juin 2020 sur sa chaîne YouTube, qu'une deuxième vague de contamination cet hiver n'est pas exclue.

Une déclaration qui ne passe pas inaperçue. Ce mardi 16 juin 2020, Didier Raoult s'est exprimé sur la chaîne YouTube IHU Méditerranée-Infection. Le célèbre professeur a, entre autres, évoqué qu'une deuxième vague de contamination ne pouvait pas être exclue pour cet hiver, rapporte Paris Match.

"Personne n'est capable de prédire l'avenir. Il se peut que ce soit comme pour les autres coronavirus, qu'il y en ait une autre au moment de la saison hiverno-printanière avec un nouveau pic épidémique, il se peut aussi qu'elle disparaisse, ça dépendra de la distribution dans la zone intertropicale et du fait qu'il existera ou non des gens qui seront porteurs chroniques"

Pour justifier ses propos, Didier Raoult s'est concentré sur la Nouvelle-Zélande qui va bientôt entamer sa période hivernale : "Elle a des conditions climatiques qui sont assez proches de celles de la France. S'il y a une épidémie en Nouvelle-Zélande cet été, on peut redouter qu'il y ait le même type d'épidémie l'hiver prochain en France parce que c'est comme ça que ça se passe dans la plupart des infections respiratoires". Malgré ses indications, de nombreux citoyens ne lui font pas confiance.

Certains citoyens lui reprochent d'être incohérent

En effet, beaucoup lui reprochent de faire preuve de contradiction dans ses explications. Durant le mois de mai 2020, le scientifique avait déclaré ceci : "Je ne prédis pas l'avenir, mais si les choses continuent comme ça, on a bien l'impression que ce qui était l'une des possibilités de cette maladie, c'est-à-dire une maladie saisonnière, est en train de se réaliser. Il est possible que d'ici un mois, il n'y ait plus de cas du tout dans la plupart des pays tempérés".

Comment expliquer alors ce revirement ? Dans un entretien accordé à Paris Match, Didier Raoult a reconnu avoir commis une erreur en doutant du danger que représentait la pandémie.

"Oui, j'ai dit que je doutais qu'il y aurait plus de 10 000 morts. J'aurais dû dire : Je ne pensais pas qu'il y en aurait autant que ça. Ceci étant, chaque année, dans le monde, 2 millions de personnes meurent d'infections respiratoires". Nul ne peut savoir ce qu'il se produira à l'avance. Pour le moment de nombreux pays conservent toujours des mesures sanitaires strictes.