Covid-19 : tous les départements où la situation devient préoccupante
Panique sur les fêtes ? Alors que les Français s'apprêtent à rejoindre leurs prochs pour les fêtes de fin d'année, les scientifiques craignent un invité suprise autour de la table de Noël. Pour la quatrième année année consécutive, le Covid-19 étend son ombre sur les fêtes, et promet une contagion accélérée à la faveur des regroupements familiaux et amicaux. Les chiffres en attestent : selon un dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France diffusé mercredi 13 décembre, "la hausse des indicateurs syndromiques se poursuit en ville et à l’hôpital chez les adultes et particulièrement les plus âgés". "On n'a pas autant d'indicateurs qu'à d'autres périodes mais des faisceaux d'indications convergent : la circulation du virus est très intense", a déclaré à l'AFP repris par France24 Étienne Simon-Lorière, responsable du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires à l'Institut Pasteur.
Une "recrudescence hivernale prévisible"
"Depuis le début de la pandémie, les vagues se produisent environ tous les quatre mois, essentiellement sous l'effet d'une baisse d'immunité populationnelle", à laquelle s'ajoute "la recrudescence hivernale prévisible, avec la baisse des températures extérieures et plus de temps passé en intérieur, où les transmissions virales sont facilitées", a exposé à l'AFP l'infectiologue Xavier Lescure, membre du Covars (comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires).
En tout, pas moins de 34 889 nouveaux cas positifs ont recensés au niveau national par les laboratoires de biologie médicale entre le 4 et le 10 décembre. Un bilan inquiétant car présentant une hausse de 22,6% par rapport à la semaine précédente. Le taux d’incidence a grimpé à 51 cas pour 100 000 habitants en sept jours. Dans les hôpitaux, 5 428 patients ont été admis aux urgences pour une suspicion de Covid-19 entre le 4 et le 10 décembre, soit 1,5% des passages aux urgences. 2 221 d’entre eux ont été hospitalisés. Santé pubique France observe au niveau national une "tendance à la hausse" des suspicions d'infection sans toutefois noté de risque d'embolie à ce stade. La menace est inégalement répartie sur le territoire : voici les départements les plus touchés à ce stade.
Nord
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 52,36 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 74,30% par rapport à la semaine précédente.
Sarthe
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 37,55 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 43,27% par rapport à la semaine précédente.
Eure-et-Loir
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 44,88 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 46,57% par rapport à la semaine précédente.
Loir-et-Cher
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 44,23 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 41,17% par rapport à la semaine précédente.
Loiret
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 47,36 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 40,08% par rapport à la semaine précédente.
Essonne
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 18,4 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 47,55% par rapport à la semaine précédente.
Val-de-Marne
Le taux d'incidence dans le département s'établit à 27,4 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 10 décembre selon Santé publique France. Une hausse de 69,45% par rapport à la semaine précédente.