Covid-19 : les 5 points à retenir du rapport de l'Institut Pasteur
Le Covid-19 repart de plus belle. Après plusieurs semaines de répit, le virus prend de nouveau de l'ampleur aux quatre coins du pays. Selon le dernier rapport épidémiologique de l'Agence nationale de santé publique, on constate "ralentissement moins marqué de la circulation du SARS-CoV-2 au niveau national", ainsi qu'un taux d'incidence élevé et une baisse des hospitalisations ainsi que des décès. Dans les dernières 24 heures, près de 75 000 nouveaux cas ont été enregistrés, assortis d'un taux de positivité à 21,4%.
Le sous-variant BA.2 est désormais majoritaire en France
Dans la majorité des régions, on compte moins de 500 personnes testées positives pour 100 000 habitants. Au 21 février 2022, le variant Omicron représentait près de 100% des nouvelles contaminations, mais son sous-lignage, BA.2, commence à lui faire de l'ombre. Le sous-variant était "en augmentation en S08 (43%) et majoritaire en S09 (52%, données préliminaires)", souligne l'organisme.
Ce 10 mars 2022, l'Institut Pasteur a publié de nouvelles modélisations, tentant ainsi de dessiner les effets de l'assouplissement des contraintes sanitaires et de la propagation du sous-variant BA.2. Quelles sont les informations à retenir ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessous. Attention toutefois : "Ces scénarios sont faits sur la base de données incomplètes et d'hypothèses incertaines. La propagation du virus SARS-CoV-2 est difficile à anticiper et la dynamique de l’épidémie peut changer rapidement", prévient l'Institut.
Un pic de contaminations plus bas qu'en janvier
Dans l'hypothèse d'une sixième vague épidémique, l'Institut Pasteur estime que la vague serait moins importante qu'en janvier 2022.
Un nombre de cas quotidiens inférieur à 170 000
Dans la modélisation la plus pessimiste, le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes n'excèderait pas 170 000, selon l'Institut Pasteur.
La vaccination, un levier contre la sixième vague
L'immunité acquise par les personnes infectées à Omicron, ainsi que la vaccination, permettraient de limiter les effets d'une sixième vague épidémique.
Un pic épidémique en avril
Dans le cas d'une sixième vague, cette dernière pourrait faiblir dès le mois d'avril, selon l'Institut Pasteur.
L'immunité par Omicron, la grande inconnue
Une inconnue pourrait toutefois bouleverser ces scénarios : la durée de l'immunité donnée par une infection au variant Omicron.
