Singer Elon Musk et donner à un enfant un prénom composé de lettres ou de chiffres ? Ce ne sera sans doute pas possible en France. Voici un liste de noms insolites qui ne passeront pas devant un officier d'état...
C'est un mea culpa tardif. Alors que les témoignages abondent sur les réseaux sociaux avec le #MeTooIncest après les révélations de Camille Kouchner sur Olivier Duhamel, Jack Lang a été sommé de s'expliquer sur la pétition de 1977 défendant la décriminalisation de la pédophilie qu'il avait signée. "Que dois-je faire ? M’immoler devant vous ? J’ai fait une connerie, et basta, voilà", s'est emporté l'ancien ministre de la Culture ce lundi 18 janvier sur Europe 1.
Interrogé par Sonia Mabrouk, il a en effet reconnu que "c'était une connerie". "C'était après 1968 et nous étions portés par un vent libertaire. Cette tribune était inacceptable", a expliqué le président de l'institut du monde arabe. Jack Lang a tenu à assurer qu'"il n'y a pas de mots pour définir l'inceste" et estimé qu'il fallait "en finir avec l'omerta qui pèse sur l'inceste et qui concerne énormément de familles". L’ancien homme politique s’est ensuite défendu en rappelant son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en ré-évoquant son livre "Demain, les femmes".
"Ce n'est plus mon sentiment aujourd'hui"
Face aux multiples questions, l'ancien ministre a tenté de se justifier en listant le grand nombre de signataires à l'époque. "On était très nombreux à l’époque à signer cette tribune : il y avait Daniel Cohn-Bendit, Michel Foucault, une série d’intellectuels", énumère Jack Lang. "Nous n’étions pas seuls à penser cela. Je pense notamment à Catherine Dolto, qui professait ce genre d’appréciations. Mais ce n'est plus mon sentiment aujourd'hui", a-t-il réaffirmé ce lundi sur Europe 1.