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La parole se libère dans l'affaire de la disparition de Maëlys. Après la famille de la fillette de 9 ans, c'est la meilleure amie du suspect mis en examen qui a choisi de ne plus se taire.

Dans l’affaire Maëlys, la fillette de 9 ans disparue à un mariage en Isère il y a une dizaine de jours, plusieurs personnes se mettent à parler. La famille de l’enfant a notamment pris la parole hier pour la première fois et annoncé se porter partie civile. Quant aux proches du suspect mis en examen, ils se succèdent dans les médias pour venir en aide à celui qu'ils croient innocent.

Après sa mère et son frère, l’homme qui a été placé en détention provisoire a pu compter sur sa meilleure amie. Dans un entretien au Parisien elle assure : "Faire sciemment du mal à un enfant, non, je ne peux imaginer que le Nordahl que je connais ait fait ça".Elle raconte également que plusieurs couples ont des enfants dans leur bande d’amis sans que jamais il n'y ait quelque chose de "malsain".

Face aux éléments de l’enquête, elle se montre moins assurée mais veut croire à l'innocence de son ami. "C'est vrai que tout l'accuse. Je veux croire qu'il est la victime d'une terrible scoumoune. Ou alors, je ne sais pas ce qu'il pourrait lui avoir pris. Peut-être un terrible accident, par exemple en reculant, et une crise de panique qui lui aurait alors fait péter les plombs", ajoute-t-elle.

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L’enquête se poursuit

Le domicile du suspect, soit la maison de ses parents où il réside, a été perquisitionné hier pour la deuxième fois. Comme le relève BMFTV, les deux juges d’instructions ainsi que l’individu mis en examen étaient présents sur place. Les autorités ont procédé à cette opération afin de réaliser de nouveaux prélèvements, dont les résultats seront connus dans les prochains jours.

Du côté des recherches, une source a confié à LCI qu’un sonar pourrait être utilisé pour sonder aujoued’hui le lac d’Aiguebelette. Maëlys reste introuvable.