Retraite à 64 ans : les solutions pour ne pas travailler plus longtemps
La réforme des retraites crée le conflit et relance les débats autour d’un temps de travail plus long. Face à l’exécutif, l’opposition propose toutefois d’autres solutions pour ne pas travailler plus longtemps. Décryptage.

Depuis la présentation du texte sur la réforme des retraites, la contestation va bon train en France avec une mobilisation sociale qui ne faiblit pas. Face à un exécutif, pour le moment inflexible, les propositions se succèdent pourtant afin d’envisager des solutions différentes. Le but ? Ne pas contraindre les Français à travailler plus longtemps. Découvrez dans notre diaporama quelles sont les autres perspectives envisageables.

Retraite à 64 ans : une réforme jugée injuste

Pour sauver un système jugé défaillant, le gouvernement a initié une réforme des retraites, qui recule l’âge légal de départ à 64 ans et augmente la durée de cotisation à 43 annuités. Une hérésie pour des Français en colère, qui rejettent à 68%, d’après un récent sondage du JDD, cette réforme des retraites. Depuis la présentation du texte le 10 janvier, c’est une course contre la montre qui s’est lancée entre l’exécutif et des Français bien décidés à ne pas abandonner la lutte. À partir du 6 février, le projet de loi va être examiné par le Parlement avant une mise en application prévue dès septembre 2023. D’ici là, les journées de mobilisation se succèdent, avec l’espoir que l’exécutif finisse par céder sur certaines dispositions.

Retraite à 64 ans : d’autres propositions faites par l’opposition

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Selon le gouvernement, cette réforme des retraites est indispensable afin de sauvegarder le système des retraites. Comme le rapporte TF1, l’exécutif rappelle que “sans cette réforme, notre système de retraite accumulera durablement des déficits : 12,4 milliards en 2027, 13,5 milliards en 2030 et 21,2 milliards en 2035.” D’après le COR, “de 2022 à 2032”, la situation financière du système de retraite se détériorerait avec un déficit allant de -0,5 point de PIB à -0,8 point de PIB”. Chez les économistes, les syndicats ou encore l’opposition, cette option demeure controversée, soumise à d’autres propositions, qui permettraient de préserver les Français d’une retraite tardive. Voici, dans notre diaporama, les autres options possibles pour cette réforme des retraites.

Une augmentation des salaires

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Une augmentation des salaires

Pour les syndicats, rééquilibrer le système passe par une augmentation des salaires. Selon la CGT, une hausse de 5% des salaires du privé rapporterait 9 milliards d’euros de cotisations par an.

Une augmentation des cotisations sociales

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Une augmentation des cotisations sociales

Il est possible d’augmenter les cotisations patronales d’un point, ce qui permettrait d’engranger 7,5 milliards d’euros par an.

Une baisse de pension pour les retraités actuels

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Une baisse de pension pour les retraités actuels

Plus complexe, une baisse de pension pour les retraités actuels fait partie des solutions avancées. Le gouvernement se montre toutefois opposé à cette proposition.

Une taxe pour les plus riches

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Une taxe pour les plus riches

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