Réforme : ce qui change pour la retraite des personnes en situation de handicapIllustrationIstock
Examinée à l'Assemblée nationale en ce moment, la réforme des retraites propose des changements majeurs. Quels sont les impacts de cette réforme sur la retraite des personnes en situation de handicap ?

Depuis la présentation du projet de loi, tous les Français débattent sur la réforme des retraites. Entre relèvement de l’âge légal de départ, hausse de la durée de cotisation ou encore suppression des régimes spéciaux, les modifications sont nombreuses. Si l’impact de la réforme sur les femmes ou les aidants a été vivement discuté, quels sont les changements importants prévus pour la retraite des personnes en situation de handicap ?

Réforme : une prise en compte des personnes en situation de handicap

Avec un recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et une hausse de la durée de cotisation à 43 ans, le gouvernement a frappé fort pour cette réforme des retraites, jugée indispensable pour l’exécutif, injuste pour les Français. Interrogée sur les retentissements de cette réforme pour les plus fragiles, la Première ministre, Elisabeth Borne, a assuré qu’il faudrait “prendre en compte les situations de chacun et en particulier les plus fragiles”. Comme le rappelle Handicap.fr, elle a, dès lors, affirmé “qu’un départ à 62 ans à taux plein sera maintenu pour les personnes en invalidité, incapacité ou inaptitude”.

Réforme : une retraite anticipée maintenue pour les personnes en situation de handicap

Finalement, Elisabeth Borne a confirmé qu’il y aurait peu de changements pour les personnes en situation de handicap. La réforme des retraites permet aux travailleurs concernés de conserver le droit de partir en retraite anticipée avant 62 ans, au plus tôt à partir de 55 ans. Pour bénéficier de cette retraite anticipée, vous devez être atteint d’un taux d’incapacité permanente à hauteur minimum de 50% et posséder un document attestant votre qualité de travailleur handicapé (RQTH) pour les périodes antérieures à 2016. Environ 100 000 personnes font partie de cette catégorie et vivent cette situation en France.