Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Gaulliste issu de la "droite sociale", "élu enraciné" et "homme charnière" ; ainsi que l'explique le maire (LR) de Toulouse dans les colonnes des Echos, il vient d'être nommé Premier ministre. Jean Castex, le maire de Prades, a eu droit a bien des portraits élogieux depuis sa prise de fonction. Lors de la passation de pouvoir, Edouard Philippe vantait par exemple, son "sens politique", sa "rigueur intellectuelle" ainsi que sa "connaissance fine" du territoire.
Pourtant, passés les éloges viennent les interrogations. Quelques jours seulement après avoir commencé l'exercice de ses fonctions, l'élu sudiste fait face à son premier retour de bâton. Et pour cause, rappelle France Info ! D'aucuns le présentent désormais comme "un cumulard au portefeuille bien rempli". Une image, poursuit le site d'information, qui jure considérablement avec celle que la majorité et ses proches ont cherché à brosser depuis le 3 juillet 2020.
Jean Castex a bien touché 200 000 euros d'argent public
Force est de reconnaître que le Premier ministre a longtemps cumulé les mandats… et les rémunérations. Il le reconnaît lui même dans sa déclaration d'intérêts publiée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
En 2018 et en 2019, il a perçu plus de 160 000 euros sur l'année, pour son seul poste de délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, prévus pour 2024. Il était alors placé sous l'autorité de Matignon, qu'il dirige dorénavant. Mais c'est loin d'être la seule mission confiés au maire de Prades.
Quelles furent les autres missions de Jean Castex ?
Loin de se contenter d’un poste de haut-fonctionnaire, Jean Castex cumule aussi plusieurs salaires d"élus. Il est, en effet, le maires de Prades, une commune d’un peu plus de 6 000 habitants, en pleines Pyrénées-Orientales. Pour son travail à échelle de la ville, il perçoit donc des indemnités, estimées ) 22 000 euros par an, environ. Et ce depuis mars 2014.
Ce n’est pas tout ! Fort de son expérience, il est également conseiller département, un emploi qui lui rapporte quelques 25 000 euros supplémentaires annuellement. De quoi gonfler encore ses revenus et attendre 208 180 euros net en 2019 - plus de 17 000 euros net mensuels, donc.
Jean Castex va désormais perdre de l’argent
Pour autant, Jean Castex ne devrait pas profiter financièrement de sa nomination à Matignon. En effet ! Il devrait donc toucher 15 410 euros bruts mensuels, ainsi que l’a établi le décret du 23 août 2012, cité par France Info. C’est moins que les 17 000 euros déjà évoqués.
Théoriquement, cependant, Jean Castex n’est pas contraint de démissionner de tous ses mandats. Il peut rester conseiller départemental des Pyrénées-Orientales… et cumuler les deux revenus.