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Nicolas Sarkozy, lors du Conseil des ministres du mercredi 16 mars, a réaffirmé publiquement son attachement à la politique énergétique nucléaire française: "Je demeure convaincu de la pertinence de [ce] choix" qui est un "élément essentiel de l'indépendance énergétique".
Mardi 15 mars, les deux ministres ne cachaient pas leurs inquiétudes sur la situation au Japon. Convoqués à Matignon pour une réunion de crise, ils s'étaient alors exprimés en termes peu confiants. Nathalie Kosciusko-Morizet avait déclaré : "On s'achemine vers une catastrophe nucléaire" dans ce pays, car "il y a un risque de déconfinement sur le réacteur numéro deux" de la centrale de Fukushima, avant d'ajouter: "c'est le pire scénario".Eric Besson avait lui déclaré que le Japon était "sur le chemin" de la catastrophe nucléaire, jugeant la radioactivité dans la zone à un niveau "extrêmement inquiétant".
Mercredi 16 mars, le Président de l'Assemblée nationale a invité les ministres de l'Industrie et de l'Écologie à s'exprimer aux côtés des représentants de la filière nucléaire. Ce fut l'occasion pour les deux ministres de rassurer les élus sur la situation du parc nucléaire français, et d'annoncer qu'à l'exemple de l'Allemagne, les plus anciennes centrales subissaient un contrôle de sécurité.
"Le scénario du pire est possible et même probable". Pour la première fois, la Ministre de l'Ecologie a évoqué les risques potentiels pour la France, si les problèmes n'étaient pas réglés à Fukushima. Mentionnant les retombées sur une grande partie de l'hémisphère nord "si on va au bout du scénario catastrophe", Nathalie Kosciusko-Morizet a parlé d'exposition pour Saint-Pierre-et-Miquelon, et non forcément le Pacifique sud. En revanche, elle a assuré que l'exposition subie dans le pire des cas "y compris, dans de petites proportions, en France métropolitaine" ne seront "jamais des niveaux qui poseraient des problèmes sanitaires pour les Français".
En pleine allocution sur le nucléaire par les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson à l'Assemblée Nationale, Maxime Gremetz, député communiste, a fait un scandale au sujet de voitures mal garées devant le parlement.
Source : Public Sénat, Les Echos, Le Parisien