Plus de 2000 bouteilles de “Sniper 1000” ont été saisies par les autorités depuis le début de l’année alors que sa commercialisation est interdite en France depuis 10 ans.
Une visite qui n'est pas passée inaperçue. Lundi après-midi, François Hollande s’est rendu au siège du Grand Orient de France à Paris à l’occasion d’une cérémonie célébrant le 300ème anniversaire de l’ordre. Après avoir visité le Musée de la franc-maçonnerie, il a prononcé un court discours.
Si ce déplacement fait parler, c’est parce que c’est la première fois, sous la Ve République, qu’un président se rend officiellement dans une loge maçonnique. Habituellement, ce sont plutôt les candidats à l’élection présidentielle qui sont invités. En 2011, c'était d'ailleurs en tant que candidat que François Hollande était venu. Il avait notamment promis d'inscrire dans la Constitution le principe la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Une promesse qu'il n'a pas tenue.
A lire aussi – Salon de l'agriculture : François Hollande confronté à la colère d'éleveurs
"Une forme de reconnaissance"
Pour certains, sa visite a été surprenante car généralement, le pouvoir politique a tendance à se maintenir à distance des milieux maçonniques, desquels un grand nombre d’hommes politiques sont pourtant très proches. Néanmoins, cette distance n'a pas toujours été présente puisque le Grand Orient a été un acteur important de l’histoire politique française, par son rôle dans la fondation de la IIIe République au XIXe.
La présence de François Hollande à cette cérémonie serait d'ailleurs une "forme de reconnaissance de l’importance d’un courant philosophique dans l’histoire de France", selon Pierre Mollier, conservateur du musée interrogé par Le Monde. Si la franc-maçonnerie a perdu l'influence qu'elle avait au XIXe siècle, elle resterait un espace "pour dialoguer, pour réfléchir et bâtir une République plus forte, plus humaine et plus fraternelle", a déclaré François Hollande au cours de son allocution devant la loge maçonnique à Paris.
En vidéo sur le même thème : Les conseils des grands maîtres de la franc-maçonnerie pour sauver la République