Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
"Il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable", lançait un François Fillon à son rival Nicolas Sarkozy, lors d'un discours organisé à Sablé-sur-Sarthe. A l'époque, rappelle Le Figaro, la primaire de la droite et du centre battait son plein et l'ancien Premier ministre s'est accordé bien des piques. "Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être digne. Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs", a-t-il encore asséné, faisant évidemment référence aux casseroles de l'ancien président. Avant de lâcher son désormais célèbre : "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?".
Ironie du sort, François Fillon fera lui-même l'objet d'une procédure judiciaire et sera mis en examen. Il risque aujourd'hui cinq ans de prison, dont deux fermes, dix ans d'inéligibilité et une amende de 375 000 euros. Son épouse, Pénélope, pourrait-être condamnée à verser la même somme et à trois ans de sursis, rappelle Paris Match. Ils sont accusés de détournement de fonds publics et complicités de ces faits.
François Fillon s'y était engagé, rappelle Ouest-France : en cas de mise en examen, si son "honneur était atteint", il refuserait de se présenter à l'élection présidentielle. Pourtant il y est tout de même allé… Et a fini troisième, après avoir longuement été le favori du scrutin. Comment expliquer un tel retournement de veste ?
Pourquoi François Fillon a-t-il décidé de continuer ?
Le fait est que François Fillon n'entendait pas continuer. Du moins, pas initialement. D'après Tudgual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles et contributeur au magazine Breton, l'ancien champion de la droite a été poussé vers la campagne présidentielle.
Dans son ouvrage intitulé La vérité sur le mystère Fillon, publié aux éditions Plon, il explique les raisons qui ont poussé l'ex-Premier ministre à revenir sur sa parole.
Le véritable rôle de la famille Fillon
Face aux innombrables "rends l'argent", François Fillon a pensé, un temps, rendre l'éponge. Le 4 mars 2017, il fête ses 63 ans en famille, au domicile de sa fille Marie. "Demain, j'arrête, leur dit-il. J'arrête, car ce n'est plus possible. les conditions pour gagner ne sont plus réunies. Tout le monde souffre trop dans cette histoire", aurait-il lancé à ses proches, à en croire les écrits de Tugdual Denis.
"Arrêter, ce serait courber l'échine", rétorquent cependant les siens. "On ne vient pas de vivre l'enfer pour tout abandonner", poursuivent-ils. Il n'en faudra pas plus à François Fillon pour se relancer.
François Fillon a-t-il pensé au suicide ?
De toute évidence, l'expérience s'est avérée assez traumatisante pour François Fillon. Celui qui fut un temps l'homme-providence aux yeux de la droite de gouvernement a, semble-t-il, très mal vécu le scandale du Penelopegate.
Au début, pourtant, il était confiant. Il met un moment à réaliser le "blast", explique Paris Match. Tout ne devient clair que le lendemain. "Si j'avais pu ouvrir la porte de l'avion, Igor, je me serais jeté dans le vide", aurait-il confié à son conseiller Igor Mitrofanoff.