
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Et s’il ne fallait retenir que 5 grandes leçons des élections européennes ? Planet.fr vous propose de découvrir les principaux enseignements de ce scrutin.
Le Front national s’est largement imposé en tête des élections européennes dimanche soir avec 25% des suffrages. Le parti présidé par Marine Le Pen a ainsi donné raison aux sondages qui l’annonçaient tous grand favori de ce scrutin et affiche un résultat record. Celui-ci n’avait récolté que 6,34% des voix en 2009. "C’est incontestablement un moment historique, l’un des sursauts de l’histoire de France qui exprime la volonté du peuple de sortir du joug", a confié la présidente du FN peu après l’annonce des résultats. Selon elle, il s’agit d’un "vote d’adhésion" qui illustre le "désaveu d’une violence inouïe à l’égard de la classe politique traditionnelle".
Deux mois après avoir essuyé un premier échec aux élections municipales, le Parti socialiste s’est pris une nouvelle douche froide dimanche. Malgré un changement d’équipe gouvernementale opérée en avril dernier, la majorité n’a pas réussi à rivaliser avec le FN et l’UMP, ni même à dépasser la barre des 20%. Le PS termine en effet sur la troisième marche du podium avec seulement 13,9% des suffrages en sa faveur. Un coup dur pour le gouvernement. Evoquant "un choc, un séisme", Manuel Valls a dès dimanche soir estimé que "le moment que nous vivons est un moment grave, très grave pour la France et pour l’Europe". Selon le Premier ministre, le résultat de ce vote traduit "le scepticisme" des Français et la "crise de confiance" qu’ils traversent actuellement.
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Alors qu’il s’était offert la première place lors des élections municipales de mars dernier, l’UMP n’est pas parvenu à maintenir cette pole position aux européennes de ce weekend. Le parti d’opposition s’est en effet laissé distancer par le Front National, parvenant toutefois à s’imposer sur la deuxième marche du podium avec 20,7%. Une mauvaise nouvelle pour le président de l’UMP, Jean-François Copé. Mis en cause dans l’affaire Bygmalion et poussé à la démission par certains de ses collègues, celui-ci doit désormais justifier pourquoi son parti n’a pas réussi faire au moins aussi bien qu’en 2009. Il y a 5 ans, l’UMP avait récolté 28% des voix.
Contre toute attente, l’abstention pour les élections européennes n’a pas été aussi importante que prévu. Alors que les observateurs annonçaient un euroscepticisme grimpant, le taux de participation au niveau européen a finalement atteint le même niveau qu’en 2009, soit 43,11%. En France, ce taux a même dépassé celui d’il y a 5 ans : 40,63% contre 42,5%.
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Le score du Front National en France et même celui de l’extrême droite à plus grande échelle dans les autres pays européens en ont presque éclipsé le sort du président de la Commission. Avec 211 députés élus, le Parti populaire européen est pourtant arrivé en tête et devrait ainsi, selon les premières estimations, permettre au candidat Jean-Claude Juncker d’être désigné.
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