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Edouard Philippe a fait une confidence surprenante sur France 2, évoquant notamment sa phobie… Savez-vous de quoi ont vraiment peur ces personnalités politiques ?
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Edouard Philippe : une surprenante phobie

Edouard Philippe était invité ce jeudi 27 septembre dans l’Emission politique de France 2. Cela a été l’occasion pour le Premier ministre de faire un bilan, alors qu’il y a un an il était invité sur le même plateau à l’occasion de la première rentrée du gouvernement. Pour cette édition 2018, Edouard Philippe, qui doit notamment faire face à une chute de popularité sans précédent du président de la République, a fait une confidence pour le moins étonnante.

L’ancien maire du Havre qui, même depuis qu’il a endossé la casquette de responsable du gouvernement continue les entraînements de boxe, s’est confié sur une de ses phobies. Edouard Philippe a… peur des requins ! "La vérité c’est que je ne me baigne plus en mer. C’est con, mais c’est comme ça", a-t-il ajouté. Et serait-il près à sortir du grand bain de la politique pour les mêmes raisons ? Pas dit. "Il n'y a pas de requins ici, il y a des gens qui peuvent être méchants. Ça ne me fait pas peur, mais les requins, ça me fait peur", a rétorqué Edouard Philippe

François Baroin : ce point commun avec Brigitte Macron

François Baroin a gardé des séquelles d’un des drames qui a bouleversé sa vie. En février 1987, alors que le futur maire de Troyes a une petite vingtaine d’années, son père décède brutalement dans un accident d’avion. Michel Barnier se trouvait alors en déplacement au Cameroun.

Depuis cet accident tragique, François Baroin a une vraie peur de l’avion, ainsi qu’il le confiait dans un portrait au Figaro. Le compagnon de Michèle Laroque se plie encore de temps aux trajets en vol mais cela reste de l’ordre de l’exceptionnel ou plutôt du "sacrifice". Ces moments, il les passe généralement "cramponné à son siège", ainsi que le confiait son entourage.

Cette peur des voyages en avion, François Baroin la partage avec… Brigitte Macron ! L’épouse de l’actuel président de la République n'est pas friande des Airbus et autres Boeing. "Voyager à côté d’elle dans les airs, c’est l’assurance d’arriver avec la main broyée", confiait même un conseiller à François-Xavier Bourmaud, dans Les coulisses d’une victoire.

Nicolas Sarkozy : en tête-à-tête c’est mieux

Des photos de Nicolas Sarkozy entouré de dizaines de personnes et de journalistes, il en existe des centaines. L’ancien président de la République semble jamais n’avoir refusé un bain de foule, bien au contraire. Serrant des mains, invectivant, prêtant attention aux doléances… Et pourtant. Au Parisien, en octobre 2014, Nicolas Sarkozy évoquait une fragilité insoupçonnée : une légère agoraphobie. Ce sont en fait les contacts physiques et les transmissions de microbes et bactéries qu’ils peuvent occasionner qui l’insupportent.

Plus que les bains de foules, Nicolas Sarkozy nourrit une angoisse que son corps lui soit défaillant. D’ailleurs à ce titre il évite autant qu’il le peut tout ce qui se rapproche des soignants et fait beaucoup de sport. "J’ai peur de la maladie, j’ai peur des médecins, J’ai peur pour la santé de mes proches. Je me rassure en courant tous les matins. [...] Je l’avoue bien volontiers, ça me fait peur, et plus encore pour ceux que j’aime. La maladie, c’est injuste, ça vous tombe dessus comme ça, un microbe", racontait-il sur RTL en 2012.

François Thévenoud : de la phobie à la marque

Thomas Thévenoud a fait de sa phobie un business. Celui qui fut le secrétaire d’Etat le moins longtemps en poste avait défrayé la chronique en 2012 après des soupçons de fraude fiscale pour lesquels il a finalement été condamné en janvier 2016. Après neuf jours au gouvernement, Thomas Thevenoud était accusé de ne pas avoir déclaré ses revenus de 2012… Les éléments s’accumulant, il avait alors évoqué une "phobir administrative". Aujourd’hui, l’expression a été déposée par l’intéressé comme marque et pourrait donc, comble de l’ironie, lui rapporter de l’argent, relayait Le Point en février dernier.

Depuis le scandale, Thomas Thévenoud a quitté la politique et monté sa société de conseil en communication. Il a également publié un livre, Taxi(s).