L'entourage de Brigitte Macron aurait tenté d'annuler la participation d'Aya Nakamura aux JO : ce que l'on sait
Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, dans la soirée du 26 juillet 2024. Ce vendredi soir sur le pont des Arts, la performance d'Aya Nakamura devant 31,4 millions de téléspectateurs a marqué l'histoire de la télévision française. Un triomphe qui dissimulait une bataille d'influence féroce. On vous explique pourquoi.
Selon les révélations du livre L'Empire, ce choix artistique, loin de faire l'unanimité, a été au cœur d'un bras de fer au sommet de l'État. On apprend que l'entourage de Brigitte Macron aurait tout tenté pour écarter la star française de cet événement. Comment la chanteuse francophone la plus écoutée au monde a-t-elle pu être jugée indésirable par une partie du clan présidentiel ?
Pourquoi l'entourage de Brigitte Macron préférait-il Gims ?
Dès le départ, le choix de Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies, était clair : il fallait "une figure féminine, populaire et internationale". Aya Nakamura, véritable symbole d'une France métissée et moderne, s'est donc imposée comme une évidence. Mais cette vision s'est heurtée à un mur au sein de "l'aile Madame" de l'Élysée. Selon les révélations de L'Empire citées par La Charente Libre, les conseillers de Brigitte Macron jugeaient l'artiste "trop clivante" et "pas assez institutionnelle".
L'entourage de l'épouse d'Emmanuel Macron lui préfère alors le rappeur Gims. L'ancien membre de la Sexion d'Assaut était perçu comme plus "consensuel". Proche d'Hélène Mercier-Arnault, épouse du patron de LVMH, l'artiste urbain bénéficiait de puissants soutiens. Les auteurs de l'enquête soulignent que le rôle d'Hélène Mercier-Arnault dans les choix artistiques des JO, via les réseaux partagés avec la Première dame, ne serait pas neutre.
Comment la fuite sur Piaf a-t-elle été orchestrée ?
Face à la détermination de Thomas Jolly, le camp adverse aurait changé de stratégie pour passer à l'offensive. Les révélations du livre L'Empire sur Aya Nakamura et l'Élysée décrivent une "fuite organisée" émanant directement des cercles de la Première dame, destinée à "mieux torpiller le projet". Quelle était cette manœuvre ?
La stratégie de la fuite associant Aya Nakamura à Piaf était calculée pour provoquer une tempête médiatique. En lançant dans la presse que la chanteuse allait reprendre un monument du patrimoine français, ses détracteurs savaient qu'ils obtiendraient les réactions attendues de l'extrême droite. Le piège a fonctionné à merveille : la polémique a immédiatement enflé, dénonçant un "affront à l'identité française" et plaçant l'Élysée dans une position délicate.
Les conséquences inattendues de la polémique sur sa performance d'Aya Nakamura
Ironie du sort, la controverse qui devait l'écarter a finalement scellé sa place au cœur de la cérémonie. Face au déferlement de haine, faire machine arrière serait apparu comme une capitulation face aux pressions politiques. Les conséquences de la polémique sur la performance d'Aya Nakamura aux JO ont donc été paradoxales : son maintien est devenu inévitable, transformant l'affaire en un message d'unité.
Le soir du 26 juillet, Aya Nakamura a non seulement livré un medley de ses tubes, mais elle a aussi rendu un hommage vibrant à Charles Aznavour avec une reprise de Formidable. Un pied de nez magistral à ses critiques. Conquise, Brigitte Macron l'a depuis invitée à l'opération Pièces jaunes 2025, tandis qu'Emmanuel Macron s'empressait de s'approprier le succès planétaire en posant avec elle sur les réseaux sociaux. Un retournement de situation spectaculaire, transformant un sabotage programmé en triomphe absolu. La preuve avec un retour en images sur cette prestation iconique !