Nuisibles, intrusion, maladie… Les pires expériences en Airbnb et location saisonnièreIstock
Avec la fin du confinement, les Français sont déjà à la recherche du logement idéal pour profiter de leurs vacances, malgré la crise sanitaire. Gare aux mauvaises surprises qui pourraient entacher votre séjour, à l'image des histoires de ces vacanciers malchanceux.
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Des gros cafards dans un Airbnb en Espagne

Bientôt une semaine que les Français ont rompue le confinement. Après deux mois cloîtrés à leur domicile, ils aspirent à retrouver un minimum de liberté malgré la crise sanitaire. La période estivale arrivant à grands, certains sont déjà pressés de planifier leurs vacances d’été en France (et pourquoi pas à l’étranger).

Nombreux sont ceux qui comptent réserver un bel appartement en bord de mer, une maison familiale à la campagne, en passant par des agences de location ou avec Airbnb. Toutefois, gare aux mauvaises surprises, histoire d’éviter les fâcheuses déconvenues lors de votre installation.

C’est notamment ce qui est arrivé à Jonas, un étudiant qui a choisi de faire le tour de l’Espagne avec sa petite-amie en août dernier. À bord de leur véhicule, le couple a parcouru le pays d’est en ouest, se logeant tour à tour dans des campings et des locations. Mais l’une de leurs étapes ne s’est pas déroulée comme prévu.

"On est arrivés à Castellón de la Plana, au-dessus de Valence, et on a pris un Airbnb pour 2 nuits", explique-t-il pour Planet. Convaincu par l’emplacement près de la mer, le tarif peu élevé et les bons commentaires sur le site, le couple opte pour ce logement. En l’absence du propriétaire, ils investissent les lieux et passent une première nuit assez agitée.

"Ma copine se réveille la nuit parce qu'elle sent un truc sur sa jambe. Donc elle met un coup sur la bête et me réveille", témoigne-t-il. "Et là, le truc s'est retrouvé sur la fenêtre, c'était un cafard énorme ! Une bestiole qui a la taille d'un pouce, avec des antennes plus longues que son corps", souvient le jeune homme.

Se persuadant que c’était sûrement normal à cause de la chaleur, le couple de vacanciers se rendort. Après vérification sur Internet le lendemain, ils restent néanmoins méfiants. Durant la seconde nuit, ils inspectent les lieux dans le cas où d’autres bestioles pourraient se cacher dans leur location. "Sans même chercher, on tombe sur un gros cafard dans la baignoire", se rappelle Jonas. "C’est infecté, c’est sûr ! On se dit qu’on ne va pas dormir là, c’est dégueulasse", préférant alors dormir sur le canapé convertible.

Mais le cauchemar ne s’est pas arrêté là. "Je tire le canapé du mur, et là, il y a deux gros cafards posés sur le dos du meuble. Vraiment répugnant !", s’étonne-t-il. Même constat dans les toilettes et la cuisine, sans parler de la nourriture périmée qu’ils ont trouvée dans la pièce. C’en est trop pour les deux tourtereaux qui décident de passer la nuit dans leur voiture, sur le parking devant la plage.

Après ces deux nuits horribles, et un mauvais retour du propriétaire sous prétexte que le couple voulait "lui soutirer de l’argent", Jonas et sa copine ont reçu un dédommagement. "On s'est finalement fait rembourser en ‘avoir’ sur nos prochaines nuits sur Airbnb, concède l'étudiant, qui a néanmoins pu profiter de son périple espagnol en amoureux.

De jeunes intrus cachés dans une location en Corse

Dans un autre contexte, Alexandra, une Française expatriée en Angleterre, a eu la peur de sa vie lors de ses vacances en Corse avec sa meilleure amie, en août 2019. "On rentrait d’un restaurant et ses parents avaient loué une maison sur l’île", nous raconte-t-elle. Une belle demeure louée dans une agence de location, avec piscine, jardin et une petite tonnelle avec table et chaises. Un cadre idéal pour l’été à première vue.

"À côté, il y avait un petit hangar qu’on utilisait comme une cuisine, près de la piscine. On rentrait assez tard, il faisait nuit, se souvient la jeune femme. "J’avais oublié ma crème dans la cuisine extérieure. Je vais la chercher d’un pas déterminé avec ma lampe torche sur mon téléphone". Pourtant, elle était loin d’imaginer ce qu’elle allait découvrir dans la pièce.

"Au moment où j’arrive devant la cuisine extérieure, je vois des corps allongés par terre, ils étaient recroquevillés, comme en position de bébé", déclare-t-elle, poussant un effroyable hurlement qui réveille les intrus. "Ma meilleure amie et ses parents ont débarqué, alertés par mes cris. Je leur dis qu’il y avait deux garçons cachés dans la pièce".

De jeunes intrus qui ont donné la chair de poule à Alexandra. "Quand tu vas dans ton jardin, tu ne t’attends pas à trouver deux pauvres gosses allongés et recroquevillés dans l’obscurité". Apeurée face à cette intrusion, la panique gagnait le foyer. Quand la situation s’est calmée, les adultes ont pu discuter avec les enfants. "Ils nous ont expliqués qu’ils étaient poursuivis par des gens dans la rue", nous confie-t-elle. Peu de temps après, la police est venue pour régler la situation.

Des matelas qui donnent la gale

Les vacances d’été sont aussi l’occasion pour passer de superbes vacances entre amis. Un bon moment pour décompresser, éviter de penser au travail et profiter du moment présent. Sauf pour ce groupe d’une dizaine de Français qui a vécu un cauchemar insupportable, comme le raconte un autre témoin sous réserve d’anonymat.

"Il y a une quinzaine d’années, lors d’un séjour estival dans le sud de l’Espagne, nous avons loué une grande maison, typiquement espagnole avec une belle piscine", se souvient cette personne. Une belle demeure près de la plage qui avait tout pour plaire. Un jour, alors que les jeunes vacanciers souhaitent profiter du beau temps dans leur jardin, ils trouvent des matelas d’extérieur dans une petite cabane et s’installent au bord de la piscine.

Une fois installés, certains d’entre eux sentent comme une sensation d’irritation et de démangeaisons sur leur corps. "Ils ont attrapé la gale. On s’est rendu compte que ces matelas étaient infestés de parasites", se rappelle-t-elle. "De vieux matelas qui ont gâché la suite de nos vacances en Espagne". Et pour cause, les amis ont été malades jusqu’à leur retour, avant d’être soignés pendant plusieurs mois pour éradiquer cette infection.