Les prénoms régionaux séduisent de plus en plus les parents, à commencer par ce prénom basque signifiant “joie”, qui est encore très rare en France.
Les vacances ont tourné au vinaigre. Le 21 juillet dernier, Fadila, son mari et ses enfants ont posé leurs valises dans une maison située au cœur d’une résidence privée de La Ciotat, dans les Bouches-du- Rhône. Equipé d’une piscine partagée avec les autres occupants de la résidence, le logement avait tout pour leur permettre de passer un agréable séjour. Mais celui-ci a été entaché par une polémique née autour de la tenue de bain de la mère de famille.
"Une femme voilée était entrée dans la piscine avec ses vêtements"
En effet, après une journée passée à la piscine, Fadila et sa famille ont reçu une demande du propriétaire des lieux, les priant de bien vouloir lui rembourser les frais de vidange et de nettoyage de sa piscine. "Le propriétaire aurait reçu un appel du syndicat de copropriété lui disant qu’une femme voilée était entrée dans la piscine avec ses vêtements et qu’on était venu me voir pour sortir et que j’avais refusé, a raconté la femme au Collectif contre l’islamophobie en France. Je suis restée bouche-bée car personne ne m’avait interpellée ou dit quoique ce soit".
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En plus de la facture, le propriétaire des lieux aurait encaissé la caution de 490 euros, également demandé à la famille de ne plus se baigner dans la piscine et exigé un dédommagement pour le manque à gagner que le bassin vide a occasionné pendant deux jours. Un point que le couple de vacanciers conteste. Selon lui, la piscine était de nouveau utilisable dès le lendemain. Il assure par ailleurs que les opérations de maintenance listées par le propriétaire n’ont pas eu lieu. "J'ai été très déçue, choquée, meurtri par le fait qu'on puisse être aussi hypocrite et méchant à cause d'une voile burkini en sachant que ma tenue est une tenue de bain", a regretté Fadila.