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Impôts 2021 : 6 avantages fiscaux auxquels vous aviez probablement droit… et que vous avez oubliés
Vos impôts auraient pu vous coûter moins cher. Vous l'avez certainement oublié mais vous êtes éligibles à certaines niches fiscales. La liste de celles auxquelles vous auriez pu - dû ? - penser.

Certains dispositifs sont si connus qu’il est difficile de les oublier. Qui, en effet, n’a jamais entendu parler du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile, mis en place par Martine Aubry alors qu’elle participait à la gouvernance de la France ? Chaque année, rappelle L’Internaute sur son site, ce mécanisme constitue un trou béant dans les finances de l’Etat qui doit s’asseoir bon gré mal gré sur 5 milliards d’euros. Et c’est loin d’être le seul ! Il faut aussi parler des niches de défiscalisation que sont le Pinel ou le Girardin. Ces deux appareils fiscaux permettent de réduire considérablement le montant de son impôt en contrepartie d’un investissement immobilier. Chacun prévoit des conditions spécifiques, cependant, ce qui signifie que tous les contribuables n’y seront pas mécaniquement éligibles. Il importe donc de se renseigner en amont de l’acquisition.

Impôts : ces niches fiscales que vous oubliez sans cesse… et qui vous coûtent donc très cher

Pour autant, il existe bien d’autres dispositifs que vous avez sûrement oubliés. Et qui, par voie de conséquence, vous coûtent beaucoup d’argent. Cela n’a rien d'étonnant ! Après tout, il existe plus de 470 niches fiscales en France. Comment, dès lors, toutes les retenir ?

Pour autant, si vous parveniez à garder en tête les plus importantes, votre portefeuille vous remercierait sans doute. En effet, indiquent nos confrères sur la base d’une récente étude TacoTax : le manque à gagner pour les contribuables est élevé. En 2021, les ménages français perdront 1 717 euros en moyenne. L’année précédente, ce montant s’élevait d’ailleurs à 1 650 euros, poursuit Le Figaro ; preuve que les choses ne vont pas en s’arrangeant.

Dons aux bonnes œuvres

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Dons aux bonnes œuvres

Le saviez-vous ? Chaque don à une association ouvre le droit à une réduction d’impôts comprise entre 66 et 75% du montant offert. Hélas, il faut pouvoir le justifier et c’est parfois compliqué ; d’autant plus en ayant perdu les bordereaux remis par la, ou les, associations que vous avez choisi. En moyenne, les ménages perdent 40 euros parce qu’ils ne sont pas en mesure de déclarer leurs dons, tous types confondus.

Dons aux partis politiques

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Dons aux partis politiques

Le saviez-vous ? Chaque don à un parti politique ouvre le droit à une réduction d’impôts comprise entre 66 et 75% du montant offert. Hélas, il faut pouvoir le justifier et c’est parfois compliqué ; d’autant plus en ayant perdu les bordereaux remis par la, ou les, familles politiques que vous avez choisi. En moyenne, les ménages perdent 40 euros parce qu’ils ne sont pas en mesure de déclarer leurs dons, tous types confondus.

Déduction des frais de scolarisation : école & collège

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Déduction des frais de scolarisation : école & collège

Tout parent dont les enfants sont scolarisés peut prétendre à une réduction d’impôts. Le montant exact de celle-ci varie en fonction du nombre d’enfants et de leur avancée dans le parcours scolaire normal. Ainsi, un enfant scolarisé au collège offre théoriquement le droit à 61 euros de réduction. Il n’y a pas de baisse prévue pour l’école primaire.

Déduction des frais de scolarisation : lycée et études supérieures

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Déduction des frais de scolarisation : lycée et études supérieures

Tout parent dont les enfants sont scolarisés peut prétendre à une réduction d’impôts. Le montant exact de celle-ci varie en fonction du nombre d’enfants et de leur avancée dans le parcours scolaire normal. Ainsi, un enfant scolarisé au lycée offre théoriquement le droit à 153 euros de réduction et un étudiant rend éligible à une baisse de l’impôt sur le revenu de 183 euros.

Déduction des frais réels

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Déduction des frais réels

Certains préfèrent opter pour la déduction des frais professionnels réels plutôt que pour l’abattement forfaitaire de 10%, plafonné à 12 652 euros en 2020, que propose l’administration fiscale. C’est, dans ce cas, un véritable parcours du combattant pour les déclarant mais c’est aussi l’occasion d’économiser beaucoup d’argent. Cette année, l’abattement forfaitaire aura coûté 432 euros aux Françaises et aux Français qui n’ont pas voulu se retrousser les manches au moment de la déclaration. L’année précédente, c’était 420 euros de manque à gagner.

Crédit d'impôt transition énergétique (CITE)

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Crédit d'impôt transition énergétique (CITE)

Le crédit d’impôt transition énergétique, aussi appelé CITE, est de très loin celui qui coûte le plus cher aux Françaises et aux Français. En théorie, il permet de réduire son impôt sur le revenu si l’on a engagé des travaux de rénovation et d’amélioration de l’efficacité énergétique de son logement. Cette année encore, son oubli aura fait perdre  1 135 euros aux ménages de l’Hexagone. L’année passée, c’était 1 068 euros.

Les aides aux ascendants

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Les aides aux ascendants

Quiconque règle les factures d’un ascendant dont les ressources sont faibles peut déduire les sommes engagées de son revenu imposable et ce sans plafond. Comme l’explique Le Revenu sur son site, plusieurs types de dépenses sont concernées. Il en va des suivantes :

- Facture EDF,

- Loyer,

- Frais médicaux ou frais de maison médicalisée,

- Salaire d’un éventuel employé à domicile,

- Vêtements,

- etc

Si l’aide consiste à mettre un logement à disposition de l’ascendant, il est possible de défalquer l’équivalent du loyer ainsi que des charges locatives.

Les frais liés à la dépendance

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Les frais liés à la dépendance

La dépendance et le grand-âge représentent un coût général pour la société. C’est pourquoi l’administration fiscale encourage les Françaises et les Français à installer des équipements spéciaux à leur domicile, à l’aide d’un crédit d’impôt : 25% des frais engagés, dans la limite de 1 250 euros par personne, sont pris en charge.

De la même façon, les frais d’hébergement dans un établissement médicalisés sont pris en charge à 25% via une autre réduction d’impôt. Cette dernière est plafonnée à 2 500 euros par personne.

Les gains des enfants

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Les gains des enfants

Quand les enfants travaillent, il faut parfois déclarer les sommes perçues à l’administration fiscale. Cependant, ce n’est pas systématique : il n’est pas nécessaire de le faire pour la fraction du salaire versée à un apprenti, par exemple, si celle-ci n’excède pas 18 255 euros à l’année.

Le salaire d’un jeune (moins de 26 ans) peut aussi être exonéré d’impôt, si celui-ci perçoit moins de 4 564 euros à l’année et qu’il poursuit encore ses études.

Enfin, dans certains cas, il peut être intelligent de rattacher un enfant majeur (moins de 21 ans hors étude, moins de 25 ans dans le cas contraire) à son propre foyer fiscal. C’est en effet l’occasion de gagner une demi-part supplémentaire, laquelle ouvre droit à des conditions fiscales potentiellement plus favorables.

Les revenus locatifs

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Parfois, il vaut mieux opter pour le régime micro-foncier et lui préférer le régime réel. C’est le cas si celles-ci excèdent 30% des loyers bruts et que les revenus perçus dépassent 15 000 euros, informe encore Le Revenu. C’est l’occasion de déduire davantage et donc de mieux amortir le bien.

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