Les prénoms régionaux séduisent de plus en plus les parents, à commencer par ce prénom basque signifiant “joie”, qui est encore très rare en France.
Le fisc pourrait bien vous rendre de l'argent l'an prochain. Comme tous les ans, depuis l'introduction du prélèvement à la source par Gérald Darmanin et ses équipes, les revenus que vous avez déjà perçu ont été soumis à l'impôt. Cela ne vaut pas que pour les pensions de retraites où les salaires : les loyers que vous pouvez toucher sont aussi concernés, rappelle l'UFC-Que-Choisir. Dans les mois qui viennent, après la déclaration qu'il vous faudra remettre entre mai et juin 2021, l'administration fiscale comparera le montant de vos impôts aux revenus affichés. Si le solde est négatif, vous serez remboursé. Dans le cas contraire… Il vous faudra payer entre septembre et décembre.
Pour autant, l'année à venir vous réserve un certain nombre de surprises sur le plan fiscal. Quelques unes sont attendues - elles surviennent tous les ans et la seule question repose sur l'équilibrage choisi par le gouvernement - tandis que d'autres s'avèrent ô combien plus contextuelles. Récapitulatif de ce qu'il ne faut pas perdre de vue, à un mois de la fin de l'année 2020.
Impôts : ces surprises inattendues qui n'ont rien à voir avec le CoVid
L'exécutif a, par exemple, décidé de la création d'un crédit d'impôt pour l'installation de bornes électriques. Tous les contribuables qui, pour pouvoir recharger leur véhicule à domicile ont décidé d'en faire poser une chez eux entre 2021 et 2023 pourront donc y prétendre. Au total, le montant de cette réduction de charge fiscale ne peut excéder 75% des dépenses d'acquisition et de pose. Il sera d'ailleurs plafonné à 300 euros par système.
L'Etat a aussi prévu un assouplissement du régime des prestations compensatoires : tout ex-époux condamné à en verser une - s'il s'agit d'un capital et non d'une rente - à désormais droit à une réduction d'impôts. Mais uniquement dans le courant des 12 mois suivant le prononcé du divorce.
Impôts 2021 : ces surprises auxquelles il fallait s'attendre
Cela n'étonnera personne : le barème progressif de l'impôt sur le revenu a été revu par le gouvernement en vue de l'année à venir. Il comportera toujours 5 tranches, mais certains taux ont été modifiés. Les Françaises et les Français qui étaient taxés à 14% ne le seront plus qu'à 11% tandis que les seuils d'entrées des 3ème (30% d'imposition) et 4ème tranche (41% d'imposition) seront abaissés. Une façon pour le gouvernement de concentrer la baisse de 5 milliards d'impôts sur les ménages les plus fragiles, poursuit l'UFC.
Par ailleurs, le système de décote qui profite d'ores et déjà à certains contribuables devrait être relativement étendu, de sorte à profiter à plus de Françaises et de Français. Tous les foyers dont l'impôt brut est inférieur à 1 720 euros ou 2 847 euros, selon qu'ils soient célibataire ou en couple, pourront en profiter. En 2019, les plafonds étaient fixés à 1 611 et 2653 euros.
Impôts 2021 : les surprises "CoVid"
En outre, rappelle l'UFC-Que-Choisir, l'Etat a décidé d'exonérer tout ou partie des primes "CoVid", versées en 2020.Sont concernées les primes accordées aux soignants ainsi qu'aux acteurs du social et du secteur socio-médical. Sans oublier, bien sûr, les aides de fonds prévues pour les travailleurs indépendants comme les dirigeants de société. Les primes versées aux militaires engagés dans l'opération "Résilience" seront aussi exonérées.
Dans le détail, l'exonération d'impôts est limitée à 1 500 euros.
Enfin, l'abattement "personnes âgées ou invalides a été revu à la hausse pour ne pas pénaliser davantage les contribuables de plus de 65 ans comme les invalides de condition modeste.