
Ce lundi 10 février, deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Louise, dont le corps a été retrouvé dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février. Il...
Après avoir lu cet article, vous allez certainement effectuer une fouille minutieuse de vos placards, ou monter au grenier pour tenter d'en dénicher une. Les boîtes à bonbons anciennes, ou "bonbonnières" sont devenues un objet très recherché des collectionneurs et amateurs de décoration, nous apprend Le Journal de la Maison. Elles se revendent très facilement sur le marché tendance de la seconde main, en brocante ou sur Internet. Ce à des prix parfois très élevés.
La mode est au rétro, ou vintage pour utiliser un terme au goût du jour, comme nous vous le montrions avec la vaisselle ancienne. Et la bonbonnière a une origine très raffinée rappelle le magazine. Elle remonterait au XVII e siècle, quand le sucre était un luxe et les sucreries réservées à la noblesse ou à l'aristocratie. Il fallait donc leur fabriquer un contenant à la hauteur de leur valeur : en porcelaine de qualité, en verre soufflé ou en cristal. Ainsi, ces boîtes à bonbons étaient un signe extérieur de richesse, parfois même offertes lors des mariages (c'est pour cette raison qu'on les appelle parfois "drageoirs").
Le Journal de la Maison reprend une anecdote à ce sujet : Marie-Antoinette elle-même possédait une bonbonnière en porcelaine "finement décorée" pour y stocker son péché mignon, les bonbons à la violette. Il paraîtrait que le couvercle de l'objet avait, comme c'était courant à l'époque, un compartiment caché... On peut considérer que la tendance des boîtes à bonbons a perduré jusqu'à l'âge d'or de la période Art déco/Art nouveau de 1910 à 1920. Les designers des années 1960-70 ont aussi la cote.
Ces pièces représentent à merveille l'excellence de l'artisanat français. Sur Internet (Selency.fr, une brocante en ligne, mais aussi eBay ou Catawiki entre autres), elles peuvent se revendre une centaine d'euros voire beaucoup plus selon leur origine. Les bonbonnières les plus prisées sont celles provenant des plus grandes manufactures comme Limoges et Meissen pour la porcelaine, Sèvres, Saint-Louis et Baccarat pour ce qui est du cristal selon le bimestriel. L'ancienneté est le second critère des acheteurs qui rechercheraient particulièrement les modèles du XIX e et du début du XX e. Si c'est encore plus vieux, c'est mieux. Mais attention, les bonbonnières doivent être parfaitement intactes, si possible très travaillées. Leur originalité pourrait aussi les démarquer.
Voici dans notre diaporama ci-dessous, 7 exemples de boîtes à bonbons, ou bonbonnières, qui se revendent à prix d'or sur Internet.