PER : 10 erreurs à ne pas faire pour optimiser votre épargne
Le plan d’épargne retraite peut être synonyme de nombreux avantages pour ses titulaires. Cependant, nombreux sont ceux qui tombent dans des pièges qui les font passer à côté de certains avantages. On fait le point sur les 10 erreurs à ne pas faire dans la gestion de votre PER.

Le plan d’épargne retraite, plus communément appelé PER, est un produit d’épargne retraite disponible depuis le 1 er octobre 2019. Il existe 3 types de PER différents, destinés à des publics distincts : le PER d’entreprise collectif, d’entreprise obligatoire et le PER individuel. C’est de ce dernier dont il est question ici. Il succède au plan d’épargne retraite populaire, dit "Perp". Ce plan s’inscrit dans le long terme, vous permettant d’économiser certaines sommes tout au long de votre vie active, qui vous seront reversées sous forme de pension ou de rente une fois votre retraite arrivée.

Le PER est ouvert à tout un chacun, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune condition, notamment de secteur d’emploi ou encore d’âge du salarié souhaitant y souscrire. Libre à vous d’y verser quand vous voulez les sommes que vous voulez tout en restant sous les plafonds impartis, et ce tout au long de votre vie active. Il est également possible d’y faire transférer des fonds issus d’un PER d’entreprise.

Le PER : une fiscalité intéressante à portée de main

Dans le cas de figure où le titulaire d’un PER décède, les sommes épargnées jusqu’alors seront reversées à ses héritiers, ou encore aux bénéficiaires désignés dans le contrat, sous forme de versement unique ou de rente. Techniquement, ce plan est conçu pour que ses titulaires puissent d’une certaine manière cotiser dans le but de gonfler leur pension de retraite le moment venu. Cependant, son utilisation peut également aller plus loin.

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En effet, comme le stipulent nos confrères du Parisien, l’ouverture d’un PER n’est en aucun cas soumise à une limite d’âge. Il vous serait donc tout à fait possible d’ouvrir un PER pour votre enfant et de le gérer jusqu’à sa majorité. Cela vous confèrera un certain avantage fiscal dans la transmission de votre capital. En effet, votre progéniture pourra avoir recours à un cas de déblocage anticipé de ces fonds, notamment dans le cas de l’achat d’une résidence secondaire.

Retrouvez ci-dessous les 10 pièges à éviter lors de la gestion de votre PER, d’après Le Journal des Seniors.

Penser que le taux de défiscalisation est le critère le plus important

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Penser que le taux de défiscalisation est le critère le plus important

Dans le choix de votre PER, ce n’est en effet absolument pas le premier critère à prendre en compte. En effet, peu importe le taux de défiscalisation indiqué, vous économiserez toujours le même montant en impôts que celui que vous aurez préalablement versé sur votre PER.  

Oublier la caractéristique "long terme" du PER

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Oublier la caractéristique "long terme" du PER

En effet, effectuer de très gros versements sur votre PER n’est pas forcément judicieux. Vous ne pourrez, a priori, pas récupérer ces fonds avant l’arrivée de votre retraite. Certains cas de force majeure tels qu’un décès ou une liquidation judiciaire peuvent néanmoins vous permettre d’y accéder.

Déduire les versements si vous êtes peu imposable

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Déduire les versements si vous êtes peu imposable

Si vous n’êtes pas ou peu imposable, il vaut mieux ne pas activer la déductibilité de vos versements à l’entrée. En effet, vous ne pourrez alors déduire qu’une très faible somme, alors que ce ne sera pas le cas si vous n’optez pas pour cette option.

Oublier les frais associés

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Oublier les frais associés

En effet, il est très important de prendre en compte le montant des frais associés lors du choix de votre PER. Vous devez également prendre en compte le montant des frais en question dans vos prévisions budgétaires.

Penser que le PER se double d’une réduction d’impôts

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Penser que le PER se double d’une réduction d’impôts

En effet, les versements associés à un PER permettent une déduction de vos impôts, à ne pas confondre avec une réduction. La somme en question se soustrait donc du revenu imposable et non pas directement de l’impôt.

Oublier de maximiser vos plafonds de déduction

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Oublier de maximiser vos plafonds de déduction

Les versements sur PER sont soumis à un plafond fixé annuellement par le fisc. Il est cependant possible de le dépasser, en intégrant le plafond non utilisé des 3 dernières années ou en mutualisant les plafonds de déduction si vous êtes en couple.

Ne pas réinvestir les gains du PER

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Ne pas réinvestir les gains du PER

En effet, réinvestir les gains fiscaux annuels de votre PER vous permettra d’optimiser la rentabilité de votre contrat.

Ne pas ajuster le prélèvement à la source

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Ne pas ajuster le prélèvement à la source

Il est important de penser à ajuster votre prélèvement à la source chaque année, en fonction du taux établi annuellement par le fisc en fonction du montant votre imposition de l’année précédente. Il est important de le faire, faute de quoi vous risqueriez de payer trop d’impôt sur le revenu ou encore d’avoir à régulariser la somme manquante par la suite.

Déclarer les cotisations versées sur le PER à n’importe quel moment

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Déclarer les cotisations versées sur le PER à n’importe quel moment

En effet, les cotisations au PER sont à déclarer l’année qui suit le versement en question.

Ne pas faire de versements libres programmés

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Ne pas faire de versements libres programmés

Afin de garder plus de visibilité sur votre budget et d’être certain de cotiser régulièrement à votre PER, il est conseillé d’avoir recours à des dits "versements libres programmés", correspondant à une sorte de virement automatique et mensuel vers votre PER.

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