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Une pluie de cailloux est tombée sur plusieurs habitations de la ville de Plouvorn, dans le Finistère. Un phénomène pas vraiment lié à la météo...

Pluie de cailloux : un tir de mine responsable

Cet épisode restera dans les mémoires des habitants de Plouvorn. Jeudi 10 janvier, quelques riverains de cette ville du Finistère ont été témoins d’une pluie de cailloux. Deux maisons situées à côté de la carrière Bodériou, tenue par le groupe Lagadec, ont été touchées.

Les dégâts ne sont certes que matériels mais ils restent importants. En effet, les habitants de ces deux maisons ont constaté un trou dans le toit, un impact sur une baie vitrée, une vitre de rambarde de terrasse explosée et un salon de jardin touché.

Dans le quotidien régional Le Télégramme, un habitant  dont l'habitation a été touché raconte :: "j’ai fait un bond, mais je savais d’où cela venait". Ce dernier fait référence à la carrière Bodériou située à 300 mètres de chez eux. Celle-ci extrait de la roche pour en faire du gravier ou du sable à l’aide d’un tir de mine. Cette pratique consiste à faire exploser la roche pour ensuite la récupérer. Sauf que cette fois-ci, la roche a bondi de 300 mètres avant d’atterrir sur leur maison.

Par ailleurs, précise le quotidien, des cailloux ont également été projetés sur la départementale 69, touchant un camion.

Pluie de cailloux : la responsable du site reconnait les faits

Suite aux dégâts causés par cette pluie de cailloux, les victimes se sont rendus à la carrière dans l’optique d’avoir des explications. Arrivés sur les lieux, ils ont rencontré le responsable du site qui a reconnu pleinement les faits. "Il a prévenu sa direction à Plouédern mais, depuis, nous sommes dans l’attente. Il n’y a eu aucun contact", ajoute un riveraun?

Contactée par Le Télégramme, l’entreprise Lagadec n’a pas souhaité commenter sur ce sujet.

Le maire de la ville a lui, réagi sur cet évènement : "J’ai été sur place constater les dégâts. Il y avait effectivement des cailloux sur les pelouses et dans les champs qui entourent les deux maisons. Ç’aurait pu être plus grave. [...] Dans tous les cas, il y a des contraintes de sécurité qui n’ont pas été respectées".