L'ancien chef de l'Etat et député de Corrèze doit diffuser ce samedi 9 novembre le premier épisode de cette émission audio ou "podcast" dans laquelle il recevra des invités pour les interviewer.
Les refus d’installation se multiplient. La nouvelle "Etude de l'exposition du public aux ondes radioélectriques", publiée récemment par l’Agence nationale des fréquences, n’a visiblement pas rassuré les Français. Si l’organisme, qui gère l’ensemble des fréquences radioélectriques en France, blanchit, après tests, le dispositif d’Enedis de tout risque sanitaire, les oppositions persistent.
D’ailleurs, dans la commune de Grabels, dans l’Hérault, 80,71% des habitants sont contre les compteurs Linky. Tels sont les résultats d’une votation citoyenne organisée par la municipalité en juin dernier, rapporte France Bleu.
"Il n'y aura pas de compteurs Linky dans nos écoles, point barre !"
Le premier opposant n’est autre que le maire de la ville, René Revol. Celui-ci refuse en effet la future pose des compteurs Linky dans les écoles de la commune ou les bâtiments publics, en 2021.
"Il n'y aura pas de compteurs Linky dans nos écoles, point barre", a d’ailleurs déclaré l’élu.
Pourtant, après une décision en jurisprudence, les municipalités n'ont pas le droit de prendre des arrêtés interdisant la pose des dispositifs intelligents d’Enedis devant le domicile des consommateurs.
Alors, pour tenir sa promesse et rester dans la légalité,le maire fait valoir que les anciens compteurs sont placés dans un endroit privé. Cette exception lui permet de justifier sa décision et ainsi de contester la pose du compteur connecté.
"Nous n’irons pas contre la loi. En revanche, les compteurs de la mairie, des écoles et bâtiments publics sont situés dans nos locaux : nous sommes en droit de refuser la pose, en vertu du principe de précaution", précise l’édile au micro de France Bleu.
Pour les particuliers, ce principe du droit à la propriété privée, ne peut part ailleurs s’appliquer que si l’appareil est situé à l’intérieur du logement ou dans leur jardin. Et ce, comme le note Libération, à condition que les limites de la propriété privée soient clairement signalées.